Après plusieurs renvois, la procédure sociale engagée suite au licenciement de 21 agents des Aéroports des Comores (Adc) sera plaidée le samedi 7 janvier prochain. Ce renvoi pour plaider l’affaire a été décidé à l’issue d’une audience qui a eu lieu mardi14 décembre dernier. Celle-ci était, encore une fois, l’occasion pour les 21 agents licenciés de venir s’informer de leur sort et l’avocat assurant les intérêts de la direction de l’Aimpsi a communiqué des écritures.
En faisant une lecture diagonale, j’ai rien vu d’étonnant. “L’avocat de la partie adverse n’a pas apporté des réponses à toutes nos demandes. Il a simplement dit qu’il y a eu vol et cela sans fournir de preuves”, a déclaré Me Kaambi Mze Soilihi, avocat des agents licenciés. Au sujet de ce manque de preuve, Me Kaambi Mze Soilihi a ajouté être surpris de constater “qu’aucun document” attestant ce vol n’a été transmis. “Il ne suffit pas de dire qu’il y a eu un vol, il faut le démontrer avec des preuves à l’appui”, a-t-il expliqué.
La communication des écritures
Interrogé sur la possibilité de communiquer des écritures à la dernière minute, l’avocat des anciens agents de l’Adc a ajouté qu’il ne souhaite par éterniser le débat. “Cela ne signifie pas que je n’ai rien à dire, cependant, je me remets à mes écritures et si après une lecture à tête reposée des conclusions communiquées mardi, je trouve qu’il y a des choses à dire, je le ferai au cours de ma plaidoirie”. Joint au téléphone, Me Abdallah Mohamed Hassan, avocat des Adc a déclaré qu’il ne parle pas aux médias des éléments de droit d’une affaire en cours. “Je plaide devant les cours et tribunaux. Rendez-vous après la décision”.
Après une tentative de conciliation qui a échoué, l’affaire de licenciement des agents des Adc a été renvoyée devant le juge pour une première audience de mise en état le 5 novembre dernier. Le renvoi de cette affaire devant le juge a été décidé à l’issue d’une première conciliation intervenue le 19 octobre.
Selon Me Kaambi Mzé Soilihi, l’affaire a été renvoyée devant le juge car la conciliation a échoué. A cette époque, les agents et leur avocat avaient proposé à la direction de revenir sur sa décision de licenciement et procéder au paiement de leurs salaires durant la période où ils ne travaillaient pas étant donné qu’ils étaient licenciés. La direction n’a rien voulu entendre, elle a rejeté ces propositions et a demandé à ce que l’affaire aille au tribunal.