Le vendredi 25 août 2017, le chef de l’Etat, Azali Assoumani a signé le décret N°17-097/PR, portant nomination de Mohamed Chanfi Ahmad à la tête de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacm), en remplacement de Jean-Marc Heintz, désormais ex-directeur général de la maison.
Depuis des mois, les compagnies aériennes et les organisations patronales réclamaient la tête de Jean-Marc Heintz, lui reprochant d’être à l’origine de la mise en rude épreuve des compagnies aériennes nationales.
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Dès sa nomination à la tête de l’aviation civile comorienne, Jean-Marc Heintz serait reproché d’avoir ouvert tous les tuyaux qui provoquaient la mort, à petit feu, des compagnies aériennes nationales. Il a commencé par clouer au sol le Boeing 737-200 de la compagnie aérienne Ab-Aviation, jusqu’à lui retirer son Permis d’exploitation aérien (Pea) le mois de janvier dernier, et conduire la compagnie à cesser ses activités.
Ensuite l’histoire récente avec la compagnie Int’Air Iles, sur les autorisations d’exploitation de son Airbus A320 qui a connu tous les scénarios avant d’obtenir les autorisations commerciales pour exploiter la ligne Moroni-Mamudzu et Saint Pierre.
Récemment le désormais ancien directeur de l’Anacm est revenu sur sa mission, en exigeant Int’Air Iles à rendre son A-320 aussi et de l’interdire d’exploiter la ligne directe Hahaya-Ouani avec ses avions de types monomoteurs.
Ce qui avait poussé la compagnie à suspendre, dans un premier temps, ses lignes vers Madagascar, Tanzanie et Dubaï, et ensuite décider d’arrêter ses activités suite aux conditions injustifiables imposées par l’aviation civile comorienne.
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Les autorités sont finalement montées au créneau et ont obligé l’ancien directeur de l’Ancm à sursoir toutes ses décisions et permettre à Int’Air Iles de reprendre ses activités dans un climat plus serein.