logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Licenciement des agents de l’Aimpsi I L’affaire renvoyée au tribunal après l’échec d’une conciliation

Licenciement des agents de l’Aimpsi I L’affaire renvoyée au tribunal après l’échec d’une conciliation

Société | -   Mariata Moussa

image article une
Cet acte de licenciement des agents de l’Aimpsi porté devant le juge concerne 18 personnes. Selon leur avocat, les raisons qui ont conduit au licenciement de ses clients sont diverses. Il s’agit, entre autres, d’abandon de poste, falsification de factures, détournement de l’argent du parking, complicité de trafic de tortues” présumé. Mais ces agents parlent “d’un licenciement abusif”.

 

Après une vaine tentative de conciliation, l’affaire de licenciement des agents de l’Aéroport international Moroni Prince Said Ibrahim (Aimpsi) est renvoyée devant le juge pour une première audience de mise en état le 5 novembre prochain. Le renvoi de cette affaire devant le juge a été décidé à l’issue de la première audience de conciliation qui a eu lieu, hier 19 octobre. Selon Me Kaambi Mzé Soilihi, l’affaire est renvoyée devant le juge car la conciliation a échoué. “Nous avons proposé à la direction de l’aéroport de revenir sur sa décision de licencier ces agents et de payer leurs salaires durant la période où ils ne travaillaient pas, étant donné qu’ils étaient licenciés. La direction n’a rien voulu savoir, elle a refusé nos proposition et a demandé à ce que l’affaire aille au tribunal”. Cet acte de licenciement des agents de l’Aimpsi porté devant le juge concerne 18 personnes.


Selon leur avocat, les raisons qui ont conduit au licenciement de ses clients sont diverses. Il s’agit, entre autres, “d’abandon de poste, falsification de factures, détournement de l’argent de parking, complicité de trafic de tortues” présumé. Mais les agents parlent “d’un licenciement abusif” présumé. “La direction a énuméré une série de fautes, cependant, elle n’a pas fourni les preuves attestant qu’effectivement il y a eu abandon de poste ou détournement et que mes clients les ont commis. Le licenciement d’un agent n’est pas une simple chose. Il y a des textes dans ce pays, il faut qu’ils soient respectés”, a indiqué l’avocat. Au sujet de ce droit qui ne serait pas respecté, Me Kaambi Mzé Soilihi a déploré “le non-respect du règlement intérieur de l’aéroport”.

Le respect des textes

Selon lui, ce règlement intérieur prévoit la réunion du conseil de discipline en cas de manquement d’un employé. “Ce conseil de discipline n’a jamais été convoqué. Il y a eu simplement une réunion de comité de direction qui a pris la lourde décision de congédier ces personnes. Pire encore, les délais prévus par ce règlement intérieur par rapport à la convocation du conseil de discipline et de préavis conformément au contrat du travail n’ont pas été observés”. À en croire l’avocat, les quelques agents qui ont été signifiés de leur licenciement “ont appris la nouvelle verbalement, cela avant même la tenue du conseil de discipline”.

Commentaires