La gendarmerie nationale a lancé lundi dernier à son quartier général à Moroni, en présence du syndicat national des transporteurs “Usukani wa Masiwa”, une formation sur la sécurité routière et la lutte contre la violence routière au profit de vingt-trois gendarmes venant des brigades routières du territoire national. Cette formation qui va durer 5 jours sera dispensée par des experts formateurs de la sécurité intérieure de l’ambassade de France aux Comores. Elle est aussi la suite logique d’une caravane de sensibilisation sur la sécurité routière récemment organisée pour informer les usagers de la route des nouvelles infractions et grilles des sanctions prévues par le nouveau code de la route.
Le commandant de la gendarmerie lieutenant-colonel Ramadani Mdahoma a fait savoir que c’est l’occasion de rappeler que les accidents de la route sont devenus un véritable fléau dans le monde. “Les accidents de la circulation constituent un problème de santé publique majeur qui a de lourdes conséquences en termes de mortalité et de morbidité. Ceci justifie la collaboration entre la gendarmerie nationale et le ministère de la santé”.
“Une collaboration des partenaires nationaux et internationaux”
Selon le commandant de la gendarmerie, “aux Comores un accent particulier est mis sur la sécurité routière et la lutte contre la violence routière. Plusieurs initiatives ont été prises parmi lesquelles “la révision du code de la route, l’intensification des campagnes de sensibilisation et la formations des acteurs avec la collaboration des partenaires nationaux et internationaux dont la France”, a-t-il introduit avant de réitérer sa reconnaissance à l’égard de l’ambassade de France aux Comores pour les efforts concédés dans la lutte contre la violence routière.
Un même message livré aussi à Mwali à l’occasion d’une formation similaire. Le commandant de la gendarmerie ajoutera que “durant la formation, les échanges notamment en ce qui concerne la lutte contre l’excès de vitesse, la conduite en état d’ivresse, le non port de casque pour les motards, l’usage de téléphone au volant et le respect des règlementations techniques relatives à l’identification de la minorité d’usagers transgressifs, pourront aider les participants à mieux appréhender le rôle des forces de l’ordre en matière de contrôle et de sanction” a-t-il souligné.
Par Faissoil Fatihoudine (stagiaire)