Mardi 27 août dernier, le ministre des Finances, du Budget et du Secteur bancaire, Ibrahim Mohamed Abdourazak, a eu un entretien avec une délégation du Service de renseignement financier (Srf). Ce premier contact avec les responsables de cet organe, créé en 2003, a permis de rappeler sa mission : recueillir, traiter et diffuser le renseignement sur les circuits financiers clandestins et le blanchiment d’argent. «Le rôle du Service de renseignement financier dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme est crucial, car il examine et vérifie les transactions financières suspectes», a-t-il écrit dans un message posté sur sa page officielle.
Le ministre a également exprimé, au cours de l’entretien, sa volonté de renforcer la collaboration entre son ministère et ce service. Il a affirmé être convaincu que l’engagement actif de ce dernier est essentiel pour combattre les activités financières illicites et qu’une collaboration étroite est nécessaire pour assurer la transparence et l’intégrité du système administratif du pays. «Il s’agit d’une étape importante dans le renforcement des liens entre le ministère des Finances et les institutions de régulation financière, un partenariat essentiel pour favoriser la stabilité économique, l’éthique, la transparence et la sécurité financière de notre pays», a-t-il soutenu.
Bien que le Srf ait été institué en 2003, son installation a été retardée, et ce n’est qu’en 2017 qu’il a reçu des locaux adaptés. Un décret n°20-145/PR du 4 décembre 2020 a révisé ses attributions, son organisation et son fonctionnement.
En plus de sa mission de collecte et d’analyse des circuits financiers suspects, le Srf anime et coordonne les moyens d’investigation avec les services compétents pour rechercher les auteurs et complices d’infractions douanières et fiscales liées aux circuits financiers clandestins, au blanchiment de capitaux, ainsi qu’au financement du terrorisme.