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Lutte contre le changement climatique I Vers la création de «Pacja-Comores»

Lutte contre le changement climatique I Vers la création de «Pacja-Comores»

Société | -   Moinourou Moidjie

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Cette « Alliance panafricaine pour la justice climatique» regroupe plus de 1 000 organisations issues de 51 pays africains. Basée au Kenya, elle est composée d’organisations non gouvernementales, d’organisations de base, de fiducies, de fondations, de communautés autochtones, d’agriculteurs, d’organisations communautaires et religieuses.

 

La Confédération des travailleurs et travailleuses des Comores (Cttc) a organisé, le vendredi dernier en collaboration avec la «Panafrican Climat Justice Alliance (Pacja)», un séminaire sur la justice climatique et la transition vers une économie écologiquement durable et inclusive. Cet événement a eu lieu le samedi 17 juin au CCAC (Centre culturel des artistes comoriens) Mavouna dans le but de soutenir le mouvement Pacja-Comores.L’objectif principal a été de profiter de la Journée mondiale de l’environnement pour sensibiliser les représentants de différentes associations présentes afin de former prochainement un Pacja-Comores. Ce regroupement inclurait des organismes de tous les domaines, sans distinction, dans le but de lutter collectivement contre le changement climatique.

1 000 organisations issues de 51 pays africains

Hounaidat Abdourahamane, le point focal du Pacja aux Comores, a expliqué que. Cette «Alliance panafricaine pour la justice climatique» regroupe plus de 1 000 organisations issues de 51 pays africains. Basée au Kenya, elle est composée d’organisations non gouvernementales, d’organisations de base, de fiducies, de fondations, de communautés autochtones, d’agriculteurs, d’organisations communautaires et religieuses.


La justice climatique est considérée comme un droit et un devoir pour tous dans la lutte contre le réchauffement climatique. Bien que la Pacja existe depuis 2008 et compte plusieurs pays membres, les Comores sont encore à un stade embryonnaire de leur participation. Néanmoins, grâce à l’association des sages-femmes, notre pays a pu participer au dernier événement qui s’est tenu en février dernier en Éthiopie. Ibrahim Omar, formateur principal et membre de la Cttc et de la Pacja, a souligné que l’objectif principal a été d’intégrer les Comores au Pacja. «Nous sensibilisons davantage la population afin qu’elle comprenne la notion de changement climatique et ses conséquences», a-t-il dit.

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