La Coalition islamique militaire de lutte contre le terrorisme (Cimct) a achevé vendredi matin, à Moroni, un stage de formation destiné à renforcer les compétences des imams et prédicateurs comoriens. Cette session, organisée dans le cadre de l’initiative intellectuelle stratégique «Wasata », s’est déroulée du 23 au 27 juin sous le patronage du secrétaire général de la coalition, le général de division Mohammed bin Saeed Al-Moghedi.
La cérémonie de clôture s’est tenue en présence des ministres comoriens des affaires étrangères et des Affaires islamiques, Mbae Mohamed et Anfani Hamada Bakar, ainsi que plusieurs responsables et acteurs du champ religieux.
La formation avait pour objectif de promouvoir les valeurs de modération et de tolérance et de contrer les discours extrémistes, en dotant les imams et prédicateurs de nouvelles compétences théoriques et pratiques. Les participants ont ainsi bénéficié d’ateliers interactifs, de formations approfondies et d’outils d’analyse pour mieux identifier et déconstruire les idéologies radicales.
Le ministre des Affaires islamiques a exprimé sa reconnaissance envers la coalition pour son engagement et ses efforts soutenus dans la lutte contre l’extrémisme et la diffusion de la pensée équilibrée. Lors de la clôture, des certificats de participation et des souvenirs ont été remis aux imams formés, ainsi qu’aux encadrants et formateurs ayant contribué au succès de cette initiative.L’ancien ambassadeur des Comores en Arabie saoudite, Dr Hamidou Karihila, a salué le professionnalisme et la qualité du programme, qualifiant les formateurs de «véritable élite scientifique et pédagogique». Il a également remercié la coalition et les autorités saoudiennes pour leur soutien constant au développement des Comores et à la préservation de la sécurité et de la stabilité du monde islamique.Les participants ont exprimé leur satisfaction et leur volonté d’appliquer, sur le terrain, les enseignements acquis afin de renforcer un discours religieux responsable et porteur des valeurs de paix et de coexistence.
Mhoudini Yahaya et Mohamed Ahamada
