logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Lutte contre l’insécurité I Le parti Fnj réclame «l’application de la charia»

Lutte contre l’insécurité I Le parti Fnj réclame «l’application de la charia»

Société | -

image article une
Face à la recrudescence des crimes, le Front National pour la Justice exhorte l’État à instaurer la charia, qu’il considère comme la seule solution efficace pour enrayer l’insécurité.


Le Front national pour la Justice (Fnj) hausse le ton et exprime son indignation face au climat d’insécurité qui règne actuellement dans le pays. Lors d’un point de presse tenu le vendredi 14 février dernier à son siège à Moroni, ce parti islamiste a exhorté l’État à appliquer rigoureusement la loi islamique afin de mettre un terme à la criminalité. Ses leaders ont appelé les autorités à comprendre que « seule l’application de la charia constitue la solution qui sortira le pays de l’impasse, car la loi napoléonienne est loin d’être le remède pour endiguer l’expansion de la criminalité au sein de la communauté comorienne ». Dans sa déclaration, le nouveau secrétaire général du Fnj, Ali Mohamed Soulaimana, a d’abord rendu hommage aux familles des victimes de violences et de crimes.


Évoquant le récent assassinat d’Hikima Ahamada, il a exprimé son effroi face à la recrudescence des actes criminels, qui sèment la terreur au sein de la population. «Ce qui se passe actuellement dans notre pays est sans précédent. Ces crimes répétés, commis en toute impunité (sic), ont atteint un niveau tel que le gouvernement doit rétablir l’ordre en appliquant la peine capitale contre tout assassin », a-t-il déclaré.

Des solutions palliatives

Le secrétaire général du Fnj a interpellé le gouvernement sur « les défaillances du système judiciaire comorien », qu’il estime être un facteur favorisant la montée de la criminalité. Selon lui, relever le défi de l’insécurité aux Comores passe par des mesures strictes, notamment l’application rigoureuse de la charia, seul moyen, selon lui, de renforcer l’éthique sociale au sein de la communauté.


Ali Mohamed a également invité l’État à interdire la commercialisation des stupéfiants (alcool ?), qu’il accuse d’inciter les jeunes à commettre des actes criminels. Il a par ailleurs souligné que la vie chère et le chômage contribuent à l’augmentation des crimes odieux dans le pays. Enfin, il a appelé à un « renforcement disciplinaire des jeunes afin de prévenir les comportements délictueux»

 Ali Bacar 

Commentaires