La représentation locale de l’Agence turque de coopération et de coordination (Tika) organise, depuis le premier jour du mois de Ramadhwani, des sessions de rupture de jeûne (Iftar) qui mobilisent chaque jour pas moins de deux-cent à deux-cent-cinquante personnes au foyer Waka-waka d’Irungudjani en plein centre ville de la capitale, Moroni. Un moment de solidarité et de convivialité entre les responsables de l’agence turque et les comoriens. “Nous avons organisé ces sessions (iftars) en signe de solidarité avec nos frères musulmans du monde entier”, a expliqué le coordinateur de la Tika aux Comores.
Bora Avcia précise que la Turquie compte renforcer sa présence aux Comores en soutenant des initiatives et des programmes du gouvernement touchant le secteur de la santé et de la formation professionnelle. De nombreuses personnes qui prennent part à ces communions se félicitent de “ce moment de partage qui permet de faire connaissance de la vision de la Turquie aux Comores”.
Une intense activité
L’opération “Iftar 2018” de Tika est estimée à une valeur de 20 millions de francs comoriens. Elle est entièrement prise en charge par cette organisation non gouvernement de la Turquie qui a fait recours aux services de l’hôtel Retaj. L’essentiel des personnes qui partagent ces “moments de fraternité” est âgé entre 15 à 30 ans, a-t-on constaté sur place. Par ailleurs, dans une déclaration à cette occasion, le coordinateur de Tika aux Comores a annoncé que dans quelques jours sa représentation comptait remettre du matériel, dont deux cent-chaises roulant, à des orphelins comoriens, un don d’une valeur de quatre mille euros. Cette opération entre dans le cadre des activités de l’agence durant le mois de Ramadhwani.
De même, un programme de réhabilitation de centres médicaux et d’établissements scolaires verra le jour d’ici la fin de ce mois de Ramadhwani a-t-il précisé.
Tika est une agence de coopération turcophone. Elle est créée en 1992, après l’éclatement de l’Urss, afin de développer les coopérations entre peuples turcophones et la Turquie. Elle est organisée en deux départements, le premier chargé des questions économiques, commerciales et techniques et le second des affaires sociales et culturelles.
