Intitulé «Programme d’insertion sociale et préservation de la délinquance des jeunes de 7 à 19 ans dans les communes de Mutsamudu, Mirontsy et Ouani», ce projet est porté par l’Ipac (Initiative pour une alternative citoyenne), Ouma (organisation pour l’unité de Missiri en action, une association d’un quartier de Mutsamudu) ainsi que la Mosc, ou Maison des organisations de la société civile, une sorte de fédération des associations de la société civile de l’île.

Ce programme s’est fixé comme objectif d’»améliorer la qualité de l’enseignement» dans quelques écoles primaires bien choisies de ces trois communes. Ceci grâce à des «activités de soutien scolaire, d’initiation à des activités économiques et culturelles avec une organisation qui favorise les rencontres et les échanges entre les élèves», précise le résumé du projet, sans davantage de précisions si ce n’est que «de petits travaux d’aménagement d’espace de jeux et d’achat d’équipement sont également prévus dans le projet».

Le projet vise les enfants de 7 à 19 ans, soit pratiquement tout le parcours scolaire du primaire au lycée, toutefois il n’est actuellement fait mention que d’écoles primaires. Avant la signature de cette convention d’aide entre le représentant du groupement associatif et celui de l’ambassade américaine, ce dernier a précisé que l’idée de ce projet venait de l’ambassade, et qu’il avait «hâte de voir les photos de ces jeunes qui auront bénéficié de ce projet».