Le directeur de cabinet du chef de l’Etat, chargé de la Défense, Youssouf Mohamed Ali, accompagné de plusieurs officiers de l’Armée nationale de développement (And), a visité le site universitaire de Mvuni pour constater les travaux réalisés en faveur des étudiants. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une collaboration entre l’armée et la coopérative universitaire, visant à améliorer les conditions de vie sur le campus. « Il s’agit d’un partenariat entre l’armée et la coopérative de l’université, dans le but de créer un environnement favorable aux étudiants. Nous avons notamment rénové une citerne et prévoyons d’installer des équipements permettant d’alimenter en eau les 15 toilettes du site», a déclaré le premier collaborateur du président de la République.
Ce dernier a rappelé que ce partenariat remonte à plusieurs années. Il a en effet débuté par la construction de routes menant à Mvuni. «Avant, les routes étaient impraticables. Les étudiants, notamment les jeunes femmes, devaient parfois retirer leurs chaussures pour accéder au site. Aujourd’hui, grâce à la construction d’un tronçon de 300 mètres, les déplacements sont grandement facilités», a-t-il rappelé. (Lire encadré).
Un poste de santé
Le mauvais état des toilettes était également une préoccupation majeure. Le directeur de cabinet a réitéré l’engagement de l’armée à accompagner la modernisation de ces infrastructures. «Nous appelons la coopérative et les étudiants à veiller à la propreté et à l’entretien de ces installations pour garantir les conditions d’hygiène», a-t-il insisté. En outre, pour améliorer les conditions d’apprentissage, la coopérative universitaire a reçu un lot de haut-parleurs destinés à renforcer l’audibilité des cours. Pour répondre aux besoins de santé des étudiants, un dispensaire a été installé par le service de santé militaire.
«Cela fait environ un an que ce dispensaire est opérationnel. Une équipe d’infirmiers est présente pour assurer les consultations. En cas de problème, l’étudiant est pris en charge sur place, où les paramètres vitaux sont mesurés, et des médicaments lui sont administrés si nécessaire, en attendant une ambulance pour le transporter en ville», a expliqué le médecin Bakary Azad.