L’atelier sur l’information et la contribution au processus d’élaboration du Plan de gestion intégrée des ressources en eau (Plan Gire) aux Comores s’est achevé hier, mercredi 26 avril. Ce plan est censé tenir compte des aspirations et autres besoins des parties prenantes des secteurs de gestion de l’eau en vue de contribuer à l’utilisation efficiente et durable de l’eau aux Comores.
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Il était globalement question, durant ces deux jours d’échanges, de sensibiliser les acteurs et fédérer les synergies en vue de la réalisation et de la mise en œuvre du Plan Gire.
Selon le consultant international Raphael Tshimanga, l’objectif de ce plan est de favoriser l’accès de tous à l’eau potable et favoriser le développement socio-économique en assurant la préservation environnementale des ressources en eau au niveau du pays.
Cet expert hydrologue des Nations unies a fait le constat selon lequel au niveau des Comores, on assiste à une disparition de l’eau de rivière ; ce qui est en soi une préoccupation. «Avec les changements climatiques, personne ne sait ce qui pourrait arriver dans quelques années.
Ainsi, il est important que nous puissions penser déjà à ce qui peut nous permettre de pouvoir bien gérer l’eau tout en connaissant qu’elle est une ressource finie. D’où l’importance de sa préservation», a-t-il expliqué.
Durant les échanges, plusieurs points ont été largement débattus, notamment la potabilité de l’eau. Certains intervenants ont soulevé la question des procédures d’analyse de l’eau importée et le problème de «Beniteau», la société ayant été récemment pointée du doigt par la Fédération des consommateurs comoriens.
Il y a aussi la question de l’eau de la société comorienne de l’eau, Ma-mwe. «Les gestionnaires doivent comprendre qu’il est de leur devoir de faire analyser l’eau avant de la commercialiser. L’Inrap exige ces analyses.
Quant à la question de Beniteau, il n’a pas été question de potabilité directement. L’Inrap a réagi auprès de Yako et une inspection a été faite. Du coup, le lot de l’eau en question a été retiré sur le marché et détruit», a précisé une intervenante.