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L’eau et l’assainissement objet d’une formation à Mutsamudu

L’eau et l’assainissement objet d’une formation à Mutsamudu

Société | -   Ahmed Zaidou

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À Mutsamudu, les acteurs œuvrant dans les domaines de l’eau, de l’assainissement, des déchets et de l’aménagement du territoire ont participé à une formation axée sur « l’assainissement amélioré », organisée par la direction régionale de l’eau et de l’assainissement, en partenariat avec l’Unicef. L’accent a été mis sur la gestion des eaux usées.

 

Mohamed Maanrouf, administrateur en eau, hygiène et assainissement (Eha) à l’Unicef, a introduit la séance en expliquant le concept d’assainissement. « En termes simples, l’assainissement englobe la gestion de toutes les formes de saleté, liquide et solide, produites par l’homme, dans le but de lutter contre les maladies. Cette formation résulte d’un programme visant à contrer l’utilisation inappropriée de l’eau, notamment dans les toilettes. Nous menons une campagne de sensibilisation pour expliquer les conséquences d’une mauvaise hygiène dans les foyers, les écoles et les hôpitaux », a-t-il expliqué.


Maanrouf a également mis en avant la mise en place de toilettes de nouvelle génération, à la fois abordables et sécuritaires. « Nous cherchons à encourager la responsabilisation des individus, capables de défendre et de promouvoir la propreté dans les foyers et les villes. Les toilettes améliorées que nous promouvons sont conçues pour stopper les odeurs et éviter le développement d’insectes, avec un coût d’installation estimé entre 5 000 et 10 000 francs, bien en deçà des toilettes modernes qui coûtent 50 000 francs ou plus », a-t-il annoncé.


Le plan d’assainissement a également été mis en avant par Zaidat Mahamoud, cheffe de service réglementation à la direction régionale. Elle a souligné l’importance d’un tel plan pour les ménages comoriens, qui continuent d’utiliser des toilettes traditionnelles propices à la propagation de nombreuses maladies et à la dégradation des écosystèmes. L’objectif de l’atelier a été de réfléchir à des solutions d’assainissement sécuritaires et économiques, tant dans les zones urbaines que rurales.


Des représentants de municipalités, tels que Mohamed Abdou Nassim, maire de la commune de Moya, ont participé à cet atelier de deux jours. Nassim voit cette initiative comme une opportunité pour le développement de sa région et envisage une campagne de communication et d’enseignement sur l’assainissement d’ici 2024.

 

 

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