Aveuglé par une haine viscérale contre ses compatriotes comoriens, Salime Mdéré, premier vice-président de la plus haute institution dirigeante de l’île s’est fendu de propos inqualifiables et dignes des plus grands criminels avec une sortie génocidaire lors du journal télévisé de Mayotte la 1ère. Des propos haineux appelant «à tuer» les jeunes comoriens des autres îles vivant à Mayotte tout en les qualifiant de «délinquants, terroristes et voyous». Ali Moindjié, ancien membre du Conseil national de la presse et de l’audiovisuel (Cnpa), explique : «Zeina Mdéré aura été plus intelligente que son petit-fils dans le registre des tortionnaires des insulaires.
Elle demandait à ses partisanes de chatouiller les fonctionnaires comoriens jusqu’à l’évanouissement pour ne pas laisser de trace de mauvais traitements physiques. Son nazi de petit fils demande, au cours d’une émission télévisée, qu’on tue des «Comoriens» des bidonvilles, parce qu’ils sont tous des délinquants voire des «terroristes». Il faut manquer singulièrement d’imagination pour croire qu’on commencera à tirer sur les «Comoriens» sans conséquence sur les Mahorais». De son côté, Fatuma Mohamed Elyas, citoyenne membre du Collectif des citoyens, a saisi le Conseil supérieur de l’audiovisuel pour dénoncer ces propos, affirmant qu’ils sont condamnables. «Il n’a juste pas dit comme Sarkozy «karsheriser», mais il est allé plus loin. Il a confirmé le terme Wuambushu «tuez-les»!!», poursuit-elle.
Une réaction internationale d’indignation et de condamnation
Sur le plan pénal, Thomas Portes, député La France Insoumise de la 3ème circonscription de Seine-Saint-Denis, a saisi le procureur de la République au titre de l’article 40 pour incitation publique à la haine, à la violence ou à la discrimination. L’association SOS Racisme en France a également pointé du doigt ces «propos indignes d’un élu de la République, qui nourrissent le chaos dans lequel l’Opération Wuambushu plonge l’île».Interrogé à ce sujet, le ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidié, a déclaré que les propos de Salime Mdéré «permettaient à la France de bien identifier où se trouvent les bandes criminelles évoquées par son ministre de l’Intérieur».
En France également, Me Arié Alimi, avocat au barreau de Paris, estime que «les propos de Salime Mdéré tombent sous le coup de la loi et appelle solennellement les procureurs de la République à faire cesser ce type de propos par l’ouverture d’une enquête».Le lendemain de ses propos, Salime Mdéré a présenté à contrecœur des courtes excuses qui ont peu convaincu les victimes. À noter que la vidéo n’est plus disponible sur les plateformes de Mayotte la 1ère.