La misef en place des compteurs de la Sonede ainsi que l’installation des compteurs Sts de la Sonelec feraient parties des revendications brandies par des participants à une manifestation organisée dimanche dernier à Mwali. En tout, des questions méritent plus de précisions et de clarté de la part des deux sociétés d’Etat dans la mesure où plusieurs changements se font sentir auprès de leurs clients respectifs. Tels les cas du prix du m3 à partir d’une consommation de 20 m3 fixé à 500 francs ou des frais des travaux d’installation des compteurs Sts arrêtés à près de 23 mille francs.
Le chargé de communication de la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede), Moustakim Ibrahim Mouhalide, a tenu à préciser qu’auparavant les clients payaient les m3 consommés mensuellement à un prix forfaitaire. “Ce qui ne sera plus le cas d’ici peu. La demande de l’eau ne cesse d’augmenter chaque jour alors que les sources restent les mêmes, pour ne pas dire qu’elles diminuent. Au lieu de payer deux mille francs fixe la consommation mensuelle, nous entamons une campagne de sensibilisation pour que nos clients à Mwali puissent comprendre que le système est installé pour le bien de tous”, a-t-il fait savoir. A l’en croire, les factures mensuelles doivent être proportionnelles à la consommation car la Sonede traite ce produit avant sa distribution.
Quant à la Société nationale de l’électricité (Sonede), le chargé de communication de la boite, Fayssoile Moussa, a rassuré qu’il était question d’un problème de logiciel qui gère les compteurs PP1 et PP2. Selon lui, “des agents de la Sonelec ont incité certains clients au soulèvement en véhiculant des fausses informations, pour couvrir leurs bêtises notées dans le cadre des frais d’installation des compteurs PP1 et PP2 à partir du 20 mars 2010”. Pourtant, une rupture de stock de ces cartes est relevée suite au non renouvellement du contrat entre l’Egypte et les Comores.
“Nous avons opté pour le changement desdits compteurs en installant des compteurs Sts pour rétablir l’électricité auprès d’une cinquantaine de clients touchés par cette crise. Par contre, les frais des travaux d’installation seront insérés dans les factures bien qu’ils ne soient pas obligatoirement à payer à l’immédiat”, s’est-il expliqué.
Dans cette crise de confiance entre les deux sociétés et leurs usagers de l’île de Mwali, a poursuivi le chargé de communication de l’établissement public de l’électricité, “il existe des clients qui ont des branchements à partir de cette date alors qu’ils ne figurent pas dans le système et qu’ils n’ont aucune preuve de leurs branchements”. Fayssoile Moussa ajoute que certains agents seraient à l’origine du soulèvement. “L’incitation au soulèvement vient des nôtres pour couvrir les gabegies et les clients victimes ont refusé de les dénoncer”. Il ajoute : “nous avons toutefois décidé d’installer les compteurs Sts auprès des clients se trouvant dans le même cas de figure”, a-t-il résumé.
