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Me Ali Aboud Elaniou, avocat de Dossar : «la journée a été satisfaisante»

Me Ali Aboud Elaniou, avocat de Dossar : «la journée a été satisfaisante»

Société | -   Abdou Moustoifa

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Sur les droits de son client, l’ancien bâtonnier du conseil de l’ordre juge que ceux-ci ont relativement été respectés. «Même si je trouve qu’on lui a posé beaucoup trop de questions. Même celles qui ne devraient pas être posées. On l’a harcelé. Toutefois, il s’en est bien sorti. Je ne dirai pas que tout est parfait, mais dans l’ensemble, la journée a été satisfaisante». A noter que les avocats des autres prévenus qui sont restés dans le procès n’ont pas souhaité faire de déclarations avant la fin des plaidoiries.

 

Les plaidoiries du procès sur la citoyenneté économique débutent ce jeudi. Hier, la cour de la sûreté de l’Etat a annoncé la fin des débats qui avaient commencé depuis mardi. Pour le moment, seuls trois parmi les 15 inculpés sont présents, les autres ayant préféré se retirer alors.La justice attendait la présence physique de quatre personnes car la majorité des inculpés, des étrangers notamment, se trouve à l’extérieur du pays. Trois des quatre attendus physiquement à la barre se relaient à l’audience.


Il s’agit de Bacar Abdou Dossar, ancien directeur de cabient de l’ancien president Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et ex ministres des Finances, Nourdine Bourhane, ancien secrétaire général du gouvernement Sambi et enfin Abdillahi Said, qui a officié en tant qu’ancien consul des Comores à Dubai et précédemment conseiller chargé du monde arabe à la vice-présidence des Finances, à l’époque de Mohamed Ali Soilihi. Malgré la fin de la phase de grande instruction, la défense s’est réservée de tout commentaire.

«Maîtrise du dossier»

Seul Me Elaniou Abdou, qui fait partie des conseils de Dossar a accepté de donner son impression par rapport au déroulement de la journée, qui a pris fin vers 15h. Sur les droits de son client, l’ancien bâtonnier du conseil de l’ordre juge que ceux-ci ont relativement été respectés. «Même si je trouve qu’on lui a posé beaucoup trop de questions. Même celles qui ne devraient pas être posées. On l’a harcelé. Toutefois il s’en est bien sorti. Je ne dirai pas que tout est parfait, mais dans l’ensemble, la journée a été satisfaisante.

 

Nous attendons les réquisitions et les plaidoiries, c’est à ce moment-là que tout le monde va déballer», a-t-il fait observer saluant la manière dont son client a démontré avec brio son innocence. «Il a su montrer une maitrise du dossier en prouvant qu’il ne pouvait être traité de malhonnête pour avoir occupé toutes ces fonctions», s’est réjoui, Me Elaniou et non sans rappeler comme les autres confrères qui se sont retirés que «la partie civile n’avait pas sa place dans la cour de sûreté de l’Etat», une juridiction d’exception. «Je partage évidement des positions avec les autres j’espère que j’aurais le temps de tout développer demain car je ne pouvais me désister puisque mon client m’a demandé de l’assister. C’est la loi du client qui prime», a ajouté, le doyen qui défend avec Me Aicham et Moncef, l’ancien ministre des Finances de Sambi, Dossar.

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