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Me Djamaldine Bacar I «Nous avons eu accès à l’entièreté du dossier»

Me Djamaldine Bacar I «Nous avons eu accès à l’entièreté du dossier»

Société | -   A.S. Kemba

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L’avocat d’Achmet Said Mohamed réagit aux propos du parquet de la République, se félicitant à demi-mot de la transmission de toutes les informations en lien avec l’arrestation et la mise en détention de son client.

 

Que répondez-vous aux propos tenus par le procureur au sujet des faits reprochés à votre client ?

L’intervention du procureur n’avait aucun lieu d’être car l’affaire est déjà confiée à un juge d’instruction et une fois cette étape franchie tout devient confidentiel “le secret de l’instruction” hélas tout est devenu public. J’espère seulement que quand nous allons répondre, que ça ne soit pas mal pris.

Vous dites que vous n’avez eu aucune communication du dossier. Est-ce toujours le cas même après son déferrement au parquet ?

Depuis que le dossier est confié au juge d’instruction, nous avons eu accès à l’entièreté du dossier et des procès-verbaux et sommes, avec mes autres confrères, en train d’y travailler.

En 2019, des avocats avaient supposé que leurs clients avaient fait des aveux sous la contrainte ou la torture sans y apporter de preuves de sévices ou autre chose Estimez-vous que votre client allait faire des aveux contre son consentement ?

Je ne suis pas en mesure de le dire. Je laisse l’opinion se faire une idée. Nous avons un client qui a vécu trois semaines dans un lieu inconnu, cagoulé et dan presque une tombe. Donc, avouer des choses pour le salut de son âme ne serait pas surprenant. Souvenez-vous de 2019 où certains des accusés ont déclaré avoir des aveux sous tortures. Je ne dis pas que c’est ce qui s’est passé mais si c’était le cas dans le cas d’espèce, je ne serais pas étonné.

 

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