Une vingtaine de journalistes ont bénéficié d’une semaine de formation sur “le journalisme de solutions”, au siège de l’American Corner à Moroni. Le “Joso” comme on le nomme sert à analyser et à diffuser d’initiatives qui apportent des réponses concrètes reproductibles à des problèmes de société, “que ça soit sur le plan économique, écologique et autres”.Les journalistes ont été formés sur les principes de la pratique du journalisme de solutions et du montage des éléments audiovisuels. Deux professionnels des médias et de la communication ont été les principaux formateurs.Il s’agit du conseiller à la Cnpa, Ali Moindjie et Said Hassani Ezidine, “choisis selon leurs expériences et leur degré de probité”, d’après l’initiateur de la formation, Ahmed Bacar, journaliste à la Radio Ngazidja.Selon le formateur principal, Ali Moindjie, cette formation consiste à former des journalistes capables de donner des solutions à certaines problématiques de la société en étant fidèle aux règles de base du journalisme.

Apporter des solutions à des grands sujets de société

Le journaliste en question “ne donne plus ses états d’âmes ni ses impressions sur les sujets traités”. Des journalistes de la presse écrite, de l’audiovisuel et du Numérique ont proposé et traité des sujets en lien avec l’actualité, durant la période de la formation. “Désormais, je suis capable de mener une analyse profonde sur les sujets à traiter, en ayant un œil critique sur l’équilibre de l’information. Car la neutralité est l’une des principes du journaliste”, a confié une journaliste de l’Ortc, Mariama Ali Rilwa. Satisfaite de la formation, elle ajoutera “par cette formation, je serais capable de manipuler le logiciel de montages (manual Camera Ds..) pour les traitements des sujets audiovisuels”.

L’initiateur de la formation, Ahmed Bacar a fait savoir que le journaliste qui travaille aux Comores a le droit de renforcer ses capacités pour pouvoir faire face à la réalité de tous les jours. Cette initiative est financée par l’ambassade des Etats-Unis en Union des Comores avec résidence à Madagascar à hauteur de 13 mille dollars, soit près de six millions de francs comoriens. Il a ainsi salué “le courage des journalistes qui veulent pratiquer le Joso avant de louer la volonté des formateurs durant les jours de la formation”. Il a enfin laissé entendre que cette formation “fait partie d’un ensemble initiatives déjà financées par l’ambassade des Etats-Unis en Union des Comores pour promouvoir la liberté d’ expression et de l’information”.