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Medias I 20 journalistes formés sur «le journalisme de solutions»

Medias I 20 journalistes formés sur «le journalisme de solutions»

Société | -

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Le journalisme de solutions (Joso) consiste à apporter le maximum d’analyses sur toute information avant sa diffusion en exposant au préalable des réponses et “des solutions tangibles”, d’après les conférenciers. Développé aux Etats-unis depuis plus de trente ans, ce genre de journalisme d’impact positif permet aux hommes des médias d’apporter des solutions à leurs interrogations au lieu de “s’éterniser seulement dans le négatif”.

 

Le journaliste Ahmed Bacari et l’attachée de communication à l’Ambassade américaine aux Comores, Marie Katherine, ont convié des membres de la presse, jeudi dernier au siège de l’American Corner à Moroni, pour annoncer le lancement de son projet intitulé “journalisme de solution” (Joso) aux Comores. Environ 13 000 dollars sont apportés par l’ambassade des Etats-Unis en Union des Comores avec résidence à Madagascar pour aider à la mise en œuvre de ce projet sur une période d’un an (octobre 2021 à septembre 2022).

 

“Le Joso consiste à apporter le maximum d’analyses sur toute information avant sa diffusion en exposant au préalable des réponses avec des solutions réalistes”, a-t-il lancé en ajoutant que “ce genre journalistique évite à s’éterniser dans le négatif”. Selon lui, pour critiquer, par exemple, “les conditions carcérales, il faut aussi au moins annoncer les conditions que doivent bénéficier les détenus”, souligne Ahmed Bacari, journaliste de la Radio-Ngazidja.

Des solutions réalistes

Il s’appuie sur l’expérience d’un professionnel international de la Joso, du nom de Zephirin Kouadio. D’après le conférencier, une plate-forme de médias en ligne (Houria Médias) traite des exemples de ce genre d’information. 20 journalistes comoriens seront formés sur cette pratique journalistique née en 1990 aux Etats-Unis et qui gagne actuellement les professionnels de l’ensemble des organes de presse dans plusieurs coins du monde, d’après le conférencier.

Il a rassuré qu’avec l’orientation des responsables nationaux des organes de la presse, les bénéficiaires seront en majorité ceux qui travaillent dans le virtuel car ils engendrent plus d’auditeurs. Pour Mary Ream Kathérine, ce projet ne se diffère pas des autres et vient renforcer la coopération entre les deux pays. Elle citera pour exemples Edward R.

Murrow Programme, Hubert- Humpherey et d’autre projets qui ont favorisé des échanges entre des jeunes du monde entier sur la culture des médias au niveau mondial. « De tels projets entrent dans les objectifs de promouvoir la liberté d’expression et de l’information aux îles Comores dans le but de renforcer le pluralisme des opinions et de la démocratie” a-t-elle conclu.

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