Les activités de promotion de journalisme de solutions ont été clôturées, jeudi 26 janvier à Radio Ngazidja, en présence des responsables du Conseil national de la presse et de l’audio-visuel, du directeur général de l’information, des anciens et actuels responsables des institutions médiatiques notamment le directeur général d’Al-watwan Nassila Ben Ali, de la présidente du syndicat national des journalistes comoriens, Faïza Soulé Youssouf et des journalistes de la place. «Le journalisme de solutions analyse une situation problématique, tout en exposant des éléments de réponses concrets et concluants», a-t-on expliqué. Il rend le journalisme d’aujourd’hui plus précis et plus complet. C’est un projet destiné aux journalistes comoriens. Ces derniers ont été mis à contribution dans le travail de mise en place d’une plateforme média et la formation des journalistes pour promouvoir le journalisme de solutions aux Comores.
Ali Moindjie, formateur principal, a tout d’abord appelé les journalistes à faire le travail comme il faut et à ne pas faire de la communication, tout en montrant que les jeunes bénéficiaires de ce programme ont montré leur attachement à ce nouveau genre de journalisme. «Ce journalisme de solutions» permet aux journalistes comoriens de bien connaitre la richesse du pays. Il permet aussi de comprendre que la vérité n’est pas seulement le volcan, les ateliers, la politique mais la vérité est celle qui implique les Comoriens de trouver une solution à un problème quelconque».
40 bénéficiaires
Pour le formateur, les fruits de cette formation sont déjà là, car «les lauréats du prix Saminya Bounou sont des journalistes formés dans le cadre de ce programme». Il a passé en revue les conditions des journalistes. «Nos journalistes sont dans des conditions difficiles, ils n’ont pas de contrat, et manquent d’outils de travail», a-t-il déclaré. Pour sa part, Ahmed Bacar, responsable de cette plateforme de journalisme de solutions, a tout d’abord remercié l’Ambassade des Etats-unis aux Comores, revenant sur l’historique du processus d’introduction du journalise de solutions. «Nous avons élaboré ce projet, en faisant part à la direction générale de l’information et les directions générales des institutions médiatiques ayant participés à cette formation. Plus de 40 journalistes de la place ont bénéficié de cette formation pendant une période de 23 mois. Cette formation permet aux journalistes de trouver une solution à un problème quelconque sans dérangement et éloge», a-t-il rappelé.
Le chargé des relations publiques et diplomatiques auprès de l’Ambassade américaine, Abdou Mroipvili, a insisté sur la nature de ce type de journalisme. «Ce projet a été financé par l’Ambassade d’Amérique auprès de l’Union des Comores à hauteur de 32.738 dollars. Cette formation permet de détecter un problème en vue de trouver une solution. Nous, l’ambassade d’Amérique sommes prêts pour le suivi de cette formation» a-t-il annoncé.
Par Faissoil Fatihoudine (stagiaire)
