Vous venez de prendre la tête de la Radio Ngazidja, que pensez-vous de vos nouvelles fonctions ?
D’abord, c’est un honneur d’être choisi par le président de la République et la gouverneure de l’île de Ngazidja pour me confier cette lourde responsabilité de diriger la direction de la radio et la télévision de Ngazidja. Et de ce fait, je ferais de mon mieux pour que la radio soit un espace démocratique en prônant pour la liberté d’expression, ce qui est d’ailleurs la chose la plus importante pour moi. Et en parlant de quiétude, je suis convaincu qu’il n’y a pas de développement sans paix.
Quels seront vos principaux projets à la tête de cette institution ?
Parmi mes projets, figure l’internationalisation de la radio et de la télévision. Et c’est bien possible avec l’arrivée des nouvelles technologies dans le domaine de l’information et de la communication, cela ne demeure pas un rêve irréalisable.
Que comptez-vous faire face aux problèmes du personnel et au manque de matériels au sein de la radio ?
Je n’ai pas encore reçu la liste du personnel mais j’ai entendu dire que le personnel de la radio est bien nombreux. Mais cela constitue un atout pour que le travail soit bien fait. Donc, cela n’est pas un problème car j’ai déjà ma devise, c’est le travail qui paye. Celui qui travaille sera payé contrairement à celui qui ne travaille pas. Et en ce qui concerne le matériel, quand le travail est efficace, cela ne posera pas de problème. Nous aurons le matériel sans aucun souci.
Quelle sera votre ligne éditoriale ?
On va travailler au service du peuple. Ce dernier est tout ce qui compte. Je ne vais pas être au service d’un régime ni d’un clan. Mon travail sera au service du peuple. Le pays a pris une dimension nouvelle, il y a une vision qui est dégagée par le chef de l’Etat, nous devons l’expliquer et la partager avec la population pour qu’elle s’approprie positivement pour l’intérêt du pays.
Bahiya Soulayman
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