La Direction générale d’Al-watwan Presse Edition a organisé hier mercredi 31 juillet, dans la matinée, un pot d’au revoir à l’honneur de Mlle Nadjma Soilihi, native de Mbeni ya Hamahame, après un stage de deux mois passé à la Maison de presse. La jeune comorienne qui poursuit une formation universitaire en France rentre à Lyon ce samedi 3 août pour ses travaux de fin d’études à l’Institut de la communication et du journalisme. À cette occasion, le directeur général, Maoulida Mbaé, a réitéré son souhait de voir les jeunes comoriens nés en France expérimenter leurs savoirs et connaissances académiques dans leur pays d’origine. Pour lui, le choix de faire un stage de fin d’études au pays présente un double avantage. «D’un côté, ces jeunes pourront se familiariser avec le milieu local, partager leurs expériences, acquérir des connaissances originales et de l’autre, ils auront la possibilité de revenir encore pour leurs futurs travaux de recherches, et c’est le pays qui en récoltera les fruits de leurs formations». Nadjma Soilihi n’a pas manqué de faire part de l’encadrement dont elle a bénéficié pendant ces deux derniers mois, précisant avoir «éprouvé» sa joie de travailler avec des personnes ouvertes.
‘’J’ai choisi de faire mon premier stage aux Comores pour mieux s’enquérir de la réalité socio-politique’’, déclare-t-elle. ‘’J’ai travaillé au service multimédia et à la rédaction. Le personnel m’a témoigné d’un bon accueil et j’ai aussi bénéficié d’un bon encadrement. J’ai été émue par son hospitalité et son savoir-faire’’, a-t-elle ajouté. ‘’Mes travaux sur le terrain me restent inoubliables et je suis aussi fière que cette institution ait pris en compte mon passage de deux mois avec professionnalisme», dit-elle.
Agée de 20 ans, Mlle Nadjma Soilihi est la deuxième jeune fille franco-comorienne à entamer en 2019 un stage d’apprentissage dans le premier journal des Comores au département Multimédia sous la supervision du chef de service.
‘’Ceci n’est rien d’autre qu’un honneur pour notre établissement en particulier et pour le pays en général’’, a encore souligné Maoulida Mbaé qui a appelé la jeune étudiante à devenir «une ambassadrice» pour Al-watwan.
Hamidou Ali