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Mesures de précaution contre le Coronavirus I Les prières collectives momentanément suspendues

Mesures de précaution contre le Coronavirus I Les prières collectives momentanément suspendues

Société | -   Nassila Ben Ali

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La prière hebdomadaire du vendredi et les prières collectives sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. Cette décision a été rendue publique, à travers le décret présidentiel signé hier 25 mars. Le chef de l’Etat, Azali Assoumani, a expliqué l’importance de cette décision dans cette période où le Covid-19 fait rage dans le monde entier. Pour endiguer la propagation de cette maladie qui passe par les rassemblements, le président de la République recommande à chaque citoyen de veiller personnellement sur sa santé en évitant de sortir que lorsqu’il est nécessaire.

 

Le chef de l’Etat, Azali Assoumani, a annoncé hier, mercredi 25 mars, des nouvelles mesures de prévention contre la pandémie de Coronavirus. Celles-ci sont, en grande partie, d’ordre religieux. La prière hebdomadaire du vendredi et les autres prières collectives, à savoir les cinq prières journalières ont été suspendues. «Par mesure de précaution contre la propagation du Coronavirus, la prière hebdomadaire du vendredi (Djumwa) et les prières collectives sont suspendues, sur toute l’étendue du territoire national», indique le premier article du décret N°20-050/Pr. Selon le texte, durant tout cette période, les mosquées et les lieux de culte sont fermés. Toutefois, l’appel à la prière est maintenu.


Ces mesures seront maintenues jusqu’à une date ultérieure. Selon l’article 2, un autre décret procédera à la levée des mesures, une fois la situation du Coronavirus maitrisée. «Cette décision que j’ai prise en commun accord avec les oulémas, entre vigueur dès maintenant. Les oulémas vont expliquer l’intérêt de ces mesures dans le cadre de la religion. Nous espérons que d’ici le mois de Ramadhwani, la situation va s’améliorer et reviendra à la normale pour se retrouver tous dans les mosquées pour les Tarawih», a précisé le chef de l’Etat, priant Allah de protéger la population comorienne et celles des autres pays du monde.


Azali Assoumani a tenu à rappeler que les mesures précédentes interdisant les rassemblements et qui ont conduit à la fermeture des établissements scolaires et la suspension des championnats sportifs sont assujetties à toutes le monde. «Les espaces de jeux de société, les miraha, karata, domino, dans les places publiques devront momentanément s’arrêter. Même si on n’est pas arrivé au stade de confinement, on doit comprendre qu’il ne faut pas sortir que si besoin est. Tout le monde sait qu’il n’y a pas de médicaments et que cette maladie se propage à travers les rassemblements. C’est ainsi que je recommande à tout un chacun de prendre sa responsabilité, de veiller personnellement sur sa santé», a-t-il insisté.

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