logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Meurtre à Ndzauze ya Mitsamihuli I Aucune arrestation jusqu’à hier, l’enquête se poursuit

Meurtre à Ndzauze ya Mitsamihuli I Aucune arrestation jusqu’à hier, l’enquête se poursuit

Société | -

image article une
Samedi dernier vers 22h à Ndzauze ya Mitsamihuli, au nord de Ngazidja, à quelques dizaines de mètres de l’hôtel Al-camar Lodge, le corps sans vie d’Ahamada Msaidié, disparu pendant plusieurs heures, a été retrouvé. Jusqu’à hier soir, aucun suspect n’a été officiellement identifié. Al-watwan a joint au téléphone le procureur de la République. Mohamed Abdou a promis de s’exprimer «dans les plus brefs délais».

 

Aucun suspect n’a été identifié, jusqu’à hier en fin de journée, sur l’affaire du meurtre perpétré sur la personne d’Ahamada Msaidié survenu samedi à Ndzauze ya Mitsamihuli. Son corps décapité a été découvert, il y a trois jours depuis par des jeunes de la localité dans un champ éloigné, situé à quelques dizaines de mètres de l’hôtel Al-Camar Lodge. A ce jour, aucune arrestation n’a été officiellement faite.

Pendant ce temps, Al-watwan a contacté un proche de la femme du défunt nommé Ibrahim Moilim pour s’informer sur la situation. Ainsi, présent lors de la découverte sinistre du cadavre, notre interlocuteur a décrit la scène. «Découvrir son corps nous a effrayé. Nous sommes restés sans voix. On ne pouvait imaginer le retrouver dans un tel état. Il était décapité, baignait dans son sang, les yeux grandement ouverts», détaille-t-il la scène du crime ajoutant qu’ils avaient appelé la gendarmerie sans toucher le corps. «La gendarmerie nous a aussitôt rejoint avant d’appeler le Cosep venu transporter le corps à son domicile. Ils ont été accompagnés par le ministre de l’Intérieur, Mohamed Daoudou, et du maire de Mitsamihuli ya Mbwani, Aboubacar Ahmed Ntsodé».


Tout en poursuivant, Ibrahim Moilim explique qu’Ahamada Msaidié a été porté disparu plusieurs heures avant. «Il n’était pas revenu du champ pour la salat Dhuhr comme il le faisait toujours. Cela inquiétait sa fille. Etant restés jusqu’après la prière Al Asr sans nouvelles de lui, des membres de sa famille ont décidé de partir à sa recherche vers l’endroit précis où il élevait ses chèvres. Il n’y avait aucune trace de lui dans les environs», dit-il avant de préciser que «c’était en ce moment-là, que les jeunes du village sont partis à nouveau à sa recherche».

Déclaration du procureur de la République

Dans ce contexte, Ibrahim Moilim revient sur le comportement de leur défunt confrère, qui, selon lui «a été de son vivant une personne ouverte et sociale, un bon père de famille. Honnête, il élevait des animaux malgré ses 58 ans pour subvenir aux besoins de sa famille». Après avoir témoigné de sa bonne conduite, toute sa vie durant, il s’interroge sur qui le détesterait jusqu’à le tuer alors qu’à leur connaissance, «le défunt ne s’était jamais disputé avec quelqu’un du village ou de la région». Hier, Al-watwan a joint au téléphone le procureur de la République. Mohamed Abdou a promis de s’exprimer «dans les plus brefs délais».

Adabi Soilihi Natidja

 

Commentaires