La situation des migrants africains retenus à Ndzuani s’est améliorée, pour certains d’entre eux, après le passage dans l’île, au milieu de la semaine dernière, d’un haut représentant du Système des Nations unies aux Comores.
Les enfants non accompagnés
Ce dernier, qui n’a pas souhaité se confier à la presse, a eu des rencontres avec les différents acteurs concernés par le sort de ces migrants, retenus depuis sept mois dans les locaux de l’Ecole nationale de police (Enp) de Ntrenani, et pour certains dans les cellules des garde à vue du Commissariat central de la police nationale, à Mutsamudu depuis un mois.Entre autres retombées positives de ces différentes rencontres, les enfants non accompagnés qui étaient à Ntrenani, ainsi qu’une famille composée d’une mère enceinte, du père et de deux jeunes enfants qui étaient hébergée dans une salle du Commissariat, ont finalement eu l’autorisation de la police de rejoindre un centre d’accueil, précisément celui de l’organisation non gouvernementale Sœurs Missionnaires de la Charité de la Mission catholique à Ndzuani, comme cela avait été ordonnée par une autorité judiciaire.
Une autre destination de leur choix
De même, la dizaine d’hommes et les quelques femmes « célibataires » qui avaient été enfermés dans les cellules de la police ont pu rejoindre à nouveau leur ancien centre de Ntrenani, où ils ont plus d’espace. Selon une source proche de ce dossier, «les choses pourraient s’accélérer désormais». Autrement dit, la trentaine d’hommes, femmes et enfants qui restent de ces migrants pourraient dans un délai court être libérés, soit pour retourner dans leurs pays d’origine, soit dans une autre destination de leur choix.