Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale a pris part hier, jeudi 28 janvier, à une rencontre virtuelle qui a regroupé les Etats membres de l’organisation international pour les migrations (Oim). Saluant la proactivité des Etats membres de la Commission de l’Océan indien, Dhoihir Dhoulkamal a saisi l’occasion pour exprimer ses convictions sur l’amélioration des «nouvelles perspectives plus efficientes» face aux problématiques de migrations.
Le ministre a ainsi appelé à la solidarité internationale, sachant la gravité de la pandémie qui continue de bouleverser l’économie mondiale dans tous les domaines sociaux économiques, notamment l’Education, le commerce, le tourisme, entre autres. «Pour le bien de tous, le monde devrait être solidaire», a-t-il insisté. La libre circulation des biens et des personnes a été parmi les points abordés. Cela pourrait, selon la plupart des interventions, booster l’économie d’un pays, avec notamment la circulation des commerçants, des étudiants, des touristes, entre autres. «Cependant, nous devons faciliter la circulation et répondre aux besoins des migrants, mais également promouvoir le respect des uns et des autres, que ça soit pour les réfugiés, les malades, les commerçants, etc», a ajouté le ministre Dhoulkamal.
Mentionnant plus de cinq cent mille comoriens résidant à l’étranger, le patron de la diplomatie comorienne a souligné l’importance d’un partenariat mondiale, qui viserait, selon lui, non seulement à améliorer les conditions de transports, mais également ceux qui veulent circuler librement. «Ce qui n’est pas le cas dans notre pays avec le visa Balladur à Mayotte où la circulation est malheureusement limitée», dit-il.
Le ministre des Affaires étrangères a expliqué que l’insularité et la fragilité des pays de l’Océan indien les exposent beaucoup plus que d’autres pays dans le monde. Ainsi, à l’en croire, le recadrage des différents stratégies régionales de la zone d’Afrique australe, orientale et de l’Océan indien et la solidarité accrue demeurent importants pour le bien collectif. «C’est pour cela que ce nouveau monde du Covid et post-Covid, ainsi que le multilatéralisme, est beaucoup plus que nécessaires, pour insuffler un nouveau élan d’humanité pour un monde plus juste et apaisé», devait-il préciser.
Moinourou Moindjie
