La commission tripartite chargée de “l’évaluation et de la programmation” des activités post-Covid au ministère de l’Emploi et du travail, a tenu un point de presse samedi dernier pour faire le bilan des deux années de Covid et projeter sa vision pour les deux prochaines années.Après l’apparition de la pandémie aux Comores, le ministère du Travail, en collaboration avec les partenaires sociaux a mis en place une commission tripartite dont “la mission principale était de réfléchir sur les mesures à mettre en place pour lutter contre les effets négatifs de la pandémie vis-à-vis des entreprises et des employés”, sous l’appui technique et financier du Bureau international du travail (Bit). Selon nos informations “l’organisation de cette retraite permettra de garantir l’assiduité et la concentration des participants sur les sujets faisant objet de débat et d’en formuler les recommandations et conclusions appropriées”.
“Le gouvernement, les employeurs et la Ctc”
Le directeur de cabinet du ministre de l’Emploi et du Travail Amri Elarisse a fait savoir qu’il s’agit d’une retraite qui se tient périodiquement. “Nous sommes pour une retraite qui se présente périodiquement pour trois parties à savoir le gouvernement, les employeurs et la Ctc , nous sommes réunis ici pour examiner les travaux des deux dernières années mais aussi d’organiser un calendrier de ce que nous devons faire au cours des deux prochaines années. Donc c’est la raison pour laquelle ces trois parties se sont rencontrées pour que chacune fasse son travail sans déranger l’autre”, a-t-il déclaré.
Pour sa part, Salim Soulaimana secrétaire général de la Confédération des travailleuses et travailleurs des Comores (Ctc) a plaidé pour le respect du code de travail. “Aujourd’hui, nous sommes là pour jeter un coup d’œil sur les programmes dont nous nous sommes convenus au cours de ces deux dernières années, notamment la question du dialogue social, l’hygiène, la sécurité et la santé au travail et aux normes internationales du travail. Toutes les questions qui concernent le travail, mais aussi voir sur le Smig afin de rectifier là où il y a des anomalies et problèmes sans oublier la veille du respect du code de travail”, a-t-il sollicité.
De son côté, Mourad Bazi parle “d’une grande opportunité” d’échanger sur des questions d’ordre social. “Notre structure est organisée en trois parties dont le gouvernement, le secteur privé, et les employeurs. Chaque fois que les trois parties se soient réunies, c’est ce qu’on appelle dialogue social. Le Modec est le secteur privé choisi par l’Oit. Donc, nous sommes ici pour voir comment la constitution comorienne a établi les droits, les règles et le code du travail pour s’assurer que chacun ait son droit que ce soit l’Etat ou l’employer”, a-t-il annoncé.
Par Faissoil Fatihoudine (stagiaire)