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Ministère de la Justice I Djaé Ahamada Chanfi note «des avancées»

Ministère de la Justice I Djaé Ahamada Chanfi note «des avancées»

Société | -

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Le ministre de la Justice a tenu une conférence de presse pour faire le point sur les différentes actions accomplies depuis sa nomination. Djae Ahamada Chanfi a fait part de «plusieurs avancées» notamment sur la problématique de la lutte contre l’alcool et la consommation de stupéfiants. Il annonce de nombreux chantiers dont la rénovation des palais de justice et l’amélioration des conditions de vie en milieu carcéral.

 

Le ministre de la Justice, Djae Ahamada Chanfi, a tenu, samedi dernier, au sein de son bureau, une conférence de presse centrée sur le bilan des diverses actions accomplies depuis sa prise de fonction. Face aux journalistes, Djae Ahamada Chanfi a évoqué de nombreux points, allant de l’état de la justice à la Fonction publique, en passant par la question des droits de l’Homme aux Comores.

Sur la question de la Justice, Djae Ahamada Chanfi a fait part de «plusieurs avancées» notamment sur la problématique de la lutte contre l’alcool et la consommation de stupéfiants. «Comme vous le savez tous, nous avons saisi tous les points de vente d’alcool et, la course contre la consommation de stupéfiants est un combat que livrent de braves policiers au quotidien», s’est-il félicité.


Le ministre tient aussi à rappeler que le travail engagé vise à mettre de l’ordre, à protéger les jeunes, les enfants et la société dans son ensemble. Conscient des défis immenses de son département, Djae Ahamada Chanfi annonce que «la rénovation du palais de justice de Moroni, la maison d’arrêt de Moroni et de Ndzuani sont en cours après celle de Mwali déjà achevée».


Le désengorgement des prisons reste donc «la priorité du ministère de la Justice». En ce qui concerne la Fonction publique, Djae Ahamada Chanfi a annoncé que des «mesures drastiques ont été prises pour traquer les agents fantômes».

Des défis immenses

En effet, la Fonction publique n’emploie pas moins de 14.000 agents dont certains sont pays à chaque fin du mois sans pour autant travailler. Cette traque consiste donc à «réduire les masses salariales et faire valoir la culture du mérite».Interrogé sur la question des droits de l’Homme notamment celle de la femme, Djae Ahamada Chanfi dit voir dans la société comorienne, une envie innée de toujours mettre la femme au-devant de la scène. Il a rappelé que les Comores occupent le premier rang des pays arabes qui respectent au mieux les droits de la femme. Le ministre fait part de son envie de faire de la société comorienne, une «société matriarcale et exhorte les affaires islamiques à proposer des textes là-dessus».

Housni Hassani, stagiaire

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