L’inquiétude plane. La flambée des prix de tous les produits vivriers se fait sentir en ce début du mois sacré de Ramadhwani. Pourtant, ces derniers sont les principales denrées durant les trente jours de jeûne. Plusieurs vendeurs de ces produits justifient le risque d’une augmentation des prix par la hausse des prix des autres denrées. «De l’année dernière à ce mois-ci, nous observons une augmentation des prix de plusieurs produits : les produits carnés, celui du pain, des sardines, du sucre, de la farine et d’autres. Donc, comment allons-nous no us en sortir sans augmenter les prix des produits locaux», s’interrogent plusieurs vendeurs et revendeurs.
Face à ce risque d’une flambée dans les trente jours à venir, la Direction générale de l’Agriculture serait en train de proposer d’autres options. Le directeur général de l’agriculture, Mohamed Oussouf Fouad, rassure que des marchés seront ouverts à Moroni, Mitsamihuli en vue de mettre à profit les produits agricoles locaux et à des prix abordables. Selon lui, ce sont surtout les produits vivriers : bananes, maniocs, patates, taros, quelques légumes et certains fruits. «Au Rotary club, le Crde de Diboini sera au rendez-vous. Quant à la place d’Al-watwan, il s’agira des Crde de Simboussa, Serehini, Dzahadjou, Maweni. A Mitsamihuli, nous allons désigner le Crde de Sembenoi et celui de Sidjou», annonce-t-il.
Au niveau de l’île Djumbe Fatima où l’inquiétude plane du fait que 90% de la population consomment des bananes, du manioc, et des taros, le directeur général de l’Agriculture fait savoir qu’un marché sera ouvert au Cefader Fomboni. «A Ndzuani, deux marchés seront ouverts à Mutsamudu et Domoni», souligne-t-il. A rappeler que l’année dernière, le marché ouvert au Rotary Club a pu écouler 15 tonnes de patates douces, 25 tonnes de manioc, 20 tonnes de banane, 10 tonnes de tarot pendant le mois sacré.