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Moroni au ralenti durant toute la journée du mercredi

Moroni au ralenti durant toute la journée du mercredi

Société | -   Maoulida Mbaé

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La capitale comorienne a connu une journée particulière, marquée par un ralentissement de ses activités habituelles suite à une grève annoncée par deux organisations professionnelles : Usukani wa Masiwa (le syndicat des transporteurs) et le Syndicat national des commerçants (Synaco). Dès les premières heures de la matinée, Moroni s’est éveillée dans un calme inhabituel. Les rideaux métalliques de nombreux commerces sont restés baissés. La circulation n’a pas été importante comme d’habitude à cause de la grève des transporteurs. Les rares taxis qui circulaient ne suffisaient pas à répondre aux besoins de déplacement des citoyens à Moroni et dans les périphériques.

Si les établissements scolaires, les banques et certaines administrations ont ouvert leurs portes, les transports en commun ont été ainsi quasiment à l’arrêt. Les principales gares routières, habituellement bondées, étaient presque désertes : aucun minibus n’a quitté l’intérieur de l’île pour venir dans la capitale. La circulation est restée fluide tout au long de la journée, reflet d’une ville partiellement paralysée, où la plupart des habitants ont préféré rester chez eux.


Les trois organisations à l’origine de la grève dénoncent «la cherté de la vie» et exigent «des mesures urgentes pour préserver le pouvoir d’achat des Comoriens», selon une communication faite au début de la semaine. L’on apprend que le Synaco souhaite, par ailleurs, «des discussions» au sujet de «trois taxes» entrées en vigueur depuis le 1er septembre dernier. Des forces de l’ordre avaient été déployées à des points stratégiques de la ville, assurant une présence discrète mais dissuasive. A noter que la grève a été peu suivie dans les autres îles, à Ndzuani plus particulièrement.

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