La cérémonie de remise officielle de l’ infrastructure de drainage des eaux pluviales, reliant Tsidje au quartier Coulé a eu lieu ce samedi 13 septembre. Le projet en soi, s’inscrit dans le cadre du renforcement de la résilience climatique urbaine en Afrique de l’Est, financé par le Fonds d’adaptation via l’Onu-Habitat et mis en œuvre par Oxfam au profit de la commune de Moroni. Lors de la cérémonie, le directeur de cabinet du ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat, a souligné l’importance de ce projet. «Ce système de drainage permettra à la population de Dzahani et du quartier Coulée de mieux s’adapter aux changements climatiques.
Nous avons été témoins, ces quinze dernières années, des dégâts provoqués par les inondations : maisons détruites, biens endommagés… Face à ces chocs, notre pays se mobilise de plus en plus pour protéger ses citoyens», a-t-il déclaré. Ce projet bénéficie à trois pays de la région, et des études de faisabilité sont en cours pour des villes comme Mutsamudu et Fomboni. Hamid Soulé, coordinateur des projets de l’Onu-Habitat aux Comores, a également salué l’aboutissement des travaux. «Cette cérémonie marque une étape clé dans notre engagement collectif pour bâtir des villes plus sûres et résilientes.
Les inondations récurrentes fragilisent nos quartiers, endommagent nos routes et perturbent les activités économiques. Ces infrastructures de drainage sont plus que des ouvrages techniques : elles représentent une réponse durable à la vulnérabilité urbaine et un symbole de solidarité envers les populations», a-t-il expliqué. Salima Hamada, coordinatrice d’Oxfam aux Comores, a rappelé l’importance de l’entretien des installations. «La réussite du projet ne dépend pas uniquement de sa construction, mais aussi de son utilisation et de son entretien. Les canaux, bassins de drainage, puisards et dalots ne doivent jamais être utilisés comme dépotoir. Le respect et la responsabilité de chacun sont indispensables pour garantir l’efficacité du système et prévenir de futures inondations», a-t-elle insisté.
