Asmaïda Mourdane, une jeune fille de 15 ans originaire de Wallah Mirereni, a été retrouvée sans vie au matin du dimanche 16 février sur la plage de Damou, située entre Ouallah 1 et Mirereni, dans la région de Mlédjélé.Selon une source proche de la victime, son corps, en état de décomposition, a été signalé par des habitants qui se rendaient à Ndrondroni pour voter. Élève en classe de seconde à l’école privée Madrassat de Ndrondroni, elle s’y rendait quotidiennement en empruntant des raccourcis, comme beaucoup de jeunes de sa localité.«Ce dimanche, en raison des élections municipales, la circulation était quasiment inexistante. Des jeunes de Ndrondroni, résidant à Wallah avec leurs familles, ont décidé de retourner dans leur village natal pour voter.

À leur grande surprise, ils ont découvert le corps d’Asmaïda allongé au sol, près d’un tronc d’arbre en décomposition», raconte Haidar, fils du chef du village de Wallah, qui a été le premier alerté.Ne trouvant pas le chef du village, ces jeunes l’ont alors contacté. «Ils m’ont appelé et j’ai immédiatement prévenu le chef du village, qui s’est rendu sur place accompagné de la gendarmerie nationale pour constater les faits», poursuit Haidar.Bien qu’il soit trop tôt pour tirer des conclusions, plusieurs éléments laissent penser à «un possible viol suivi d’un assassinat», estime un témoin. Mais seule l’enquête le déterminera.

«Son voile était très serré autour de sa bouche, comme si quelqu’un avait voulu l’empêcher de crier. Son vêtement, un hidjab, était relevé, laissant entrevoir ses parties intimes», confie notre source.Asmaïda Mourdane avait été vue pour la dernière fois le mercredi 12 février, en rentrant de l’école. «Son départ tragique laisse un grand vide dans nos cœurs. Elle était une fille simple, sans histoire. Elle venait de décrocher son Bepc», a témoigné un proche.

Abdillahi Housni