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Muftorat-Prise de fatwas I Douze oulémas en formation en Egypte

Muftorat-Prise de fatwas I Douze oulémas en formation en Egypte

Société | -

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Le Muftorat de la République bénéficie d’une formation deux semaines en Egypte. Douze oulémas, dont des enseignants de la faculté Imam Chafioun, sont actuellement au Caire pour renforcer leurs capacités en matière de prise de fatwas. Le secrétaire général du Muftorat a tenu à remercier le gouvernement égyptien pour avoir accordé une formation pareille au Muftorat. Il saisira l’occasion pour remercier également le grand mufti, Aboubacar Saïd Abdallah Djamalilaili, pour “les efforts consentis en faveur de son pays”.

 

Une douzaine d’oulémas comoriens se trouvent actuellement en Egypte pour suivre une formation de deux semaines. Celle-ci a été accordée au Muftorat de la République dans le cadre de son programme de renforcement des capacités des bénéficiaires dans l’art de la prise des “fatwas”.Ce sont des enseignants de la faculté Imam Chafioun qui ont été sélectionnés pour ce premier contingent. “Les oulémas bénéficiaires de cette formation ne sont pas tous du Muftorat. Il y a trois seulement du Muftorat, les autres sont des collaborateurs qui travaillent dans d’autres activités”, a indiqué le secrétaire général du Muftorat, Ismael Aliamane, selon qui, les bénéficiaires de cette formation “vont acquérir une meilleure expertise sur la prise des fatwas dans notre pays, et nous leur souhaitons une bonne chance”.

Le premier contingent du genre

Le secrétaire général du Muftorat a tenu à remercier le gouvernement égyptien pour avoir accordé une formation pareille au Muftorat. Il saisira l’occasion pour remercier également le grand mufti, Aboubacar Saïd Abdallah Djamalilaili, pour “les efforts consentis en faveur de son pays”. “Notre grand mufti ne cesse de collaborer avec les partenaires locaux et étrangers, plus précisément les pays arabes afin de garder une bonne entente entre les ministères des Affaires islamiques de ces pays et le Muftorat”, a-t-il salué, ajoutant que “cela nous permet de bénéficier de plusieurs programmes, de coopération”.

Par Soillah Hamidou, stagiaire

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