Le Syndicat national des journalistes comoriens (Snjc) a concrétisé un projet qui lui tenait à cœur et qui était impatiemment attendus par ses affiliés : la création d’une mutuelle de santé dédiée aux membres de la profession. Près de 70 journalistes syndiqués sont désormais officiellement couverts. Ceci marque, selon les promoteurs, une étape significative pour la protection de la santé au sein de la communauté journalistique.
Alléger le coût des soins
Le samedi 3 février dernier, lors d’une séance de formation à la Fenamusac (Fédération nationale des mutuelles de santé aux Comores), les adhérents du syndicat ont reçu et appris à faire usage de leur carnet de santé. L’expression de joie et de gratitude était palpable parmi les bénéficiaires.Abdillah Mohamed, journaliste pour Radio Domoni Inter et père de quatre enfants, a partagé son émotion en recevant sa première carte de membre de la mutuelle de santé. Il a mis en avant l’importance de cette initiative pour alléger le coût des soins, et a exprimé sa reconnaissance envers le syndicat et sa présidente Faïza Soule Youssouf.
La couverture de la mutuelle s’étend à divers domaines tels que «la consultation généraliste et spécialiste, l’hospitalisation, la chirurgie, les soins dentaires», et bien d’autres.
La présidente du Snjc a déclaré que cette initiative, mise en place il y a quelques mois, a déjà montré ses avantages pour un journaliste malade, et a incité d’autres à rejoindre le syndicat.Si des membres du syndicat des journalistes ont jubilé lors de la remise de leur carnet, c’est qu’ils n’ignorent sans doute pas la valeur pécuniaire de ce livret bleu, frappé des logos de la Fenamusac et du Snjc. Le Snjc a déboursé plusieurs millions de francs comoriens pour faire bénéficier à ses membres douze mois de prestations sanitaires partiellement ou entièrement remboursées (selon la prestation). De l’argent en grande partie récolté grâce à un concert de twarab, organisé en novembre dernier.