Le ministère des Affaires étrangères a organisé jeudi 9 février dernier, une «cérémonie de signature du Mémorandum d’entente pour l’adhésion de l’Union des Comores au Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (Maep)». C’est le ministre des Transports maritime et aérien, Bianrifi Tharmidhi, qui représentait le chef de l’Etat à la cérémonie après la signature du mémorandum à Beit-Salam.Avant la présentation du mémorandum signé par le président Azali Assoumani, Bianrifi Tharmidhi a rappelé les engagements de l’Etat comorien vis à vis du Maep.
La mise en place des organes statutaires
«Nous allons mettre en place prochainement les organes statutaires prévus par les textes juridiques régissant le Mécanisme, et, comme je l’ai dit récemment, nous ne ménagerons aucun effort pour prendre part activement au Maep et porter le flambeau, en faveur de l’instauration universelle des principes de bonne gouvernance, de la démocratie et de l’Etat de droit», a-t-il fait savoir devant ses pairs lors de cette réunion virtuelle.
Il faut rappeler que «cette signature est le fruit d’une longue procédure entamée par le Maep auprès de l’Union des Comores allant de la sensibilisation qui s’est tenue du 21 au 24 août 2022 à la mission relative à l’évaluation ciblée qui a eu lieu du 10 au 20 Octobre 2022 jusqu’à la tenue d’un atelier régional sur l’adhésion universelle au Maep sur les 13 pays n’ayant pas encore adhéré, du 17 au 19 janvier 2023».
Le représentant du chef de l’Etat, Bianrifi Tarmidhi, a souligné «l’importance de ce mécanisme sur le plan politique, économique et social sur le continent». Il espère que les Comores deviennent un exemple.
«Nous osons espérer que l’Union des Comores devienne un bon exemple à suivre pouvant servir d’autres pays, à adopter les initiatives qui ont permis d’éradiquer les instabilités politiques pour renouer avec la paix, la stabilité et l’alternance politique», s’ est-il réjoui. Au cours des différentes interventions, les parties prenantes ont salué, félicité et souhaité la bienvenue à l’Union des Comores au sein de cette structure continentale censée veiller surtout sur la bonne gouvernance, la démocratie, l’état de droit et la prévention et lutter contre les changements anticonstitutionnels des gouvernements en Afrique.
