Il s’agit de la première étape d’un vaste chantier qui devra aboutir à l’amélioration substantielle, en termes de qualité, des contenus médiatiques. Cette amélioration est on peut plus urgente. Surtout avec le passage de l’Ortc à la Télévision numérique terrestre (Tnt).
Il en est aussi de même pour la presse écrite traditionnelle qui, pour toucher le maximum de lecteurs, est aujourd’hui plus présente en ligne. C’est également vrai pour la radio dont la grille de programmes mérite d’être entièrement revue.
«Un tel travail nécessite des enquêtes et des consultations afin de recueillir les avis des citoyens, particulièrement des acteurs de la société », a expliqué Mohamed Boudouri, le président du Cnpa. Après avoir unanimement déploré «la qualité et les faiblesses du paysage médiatique national», les participants ont, en effet, émis une série de recommandations et de suggestions.
Le 17 avril prochain, le Cnpa aura officiellement cinq ans. La mission de l’institution est, entre autres, de «veiller à la libre concurrence, garantir l’expression des courants de pensée et d’opinion dans le respect du principe d’égalité de traitement, y compris dans les médias d’Etat.» Il doit aussi «veiller à la qualité et à la diversité des programmes et écrits, au développement des productions et des créations audiovisuelles et écrites nationales ainsi qu’à la défense et à l’illustration de la langue et de la culture comoriennes».
C’est le même Cnpa qui délivre, par exemple, les autorisations pour l’exploitation d’un service de communication audiovisuelle.
Il encadre enfin les travaux relatifs à l’élaboration de la carte de presse, lancés depuis mars dernier, en collaboration avec la Commission nationale d’attribution de cette carte professionnelle de presse.