45 jeunes Reporters et des membres des clubs des adolescents de Ndzuani ont suivi une formation de 2 jours (jeudi et vendredi derniers) consacrée à la presse écrite, à Mutsamudu. Celle-ci a été dispensée par des journalistes expérimentés, parmi lesquels le directeur du journal Al-watwan, Nassila Ben Ali, animateur principal de ces deux jours d’ateliers.
Les stagiaires ont également reçu des cours sur l’éthique et la déontologie du journalisme. Le directeur national de l’information a donné des détails sur le projet. «Nous sommes parrains du suivi de la formation des jeunes reporters. Nous sommes assistés par l’Unicef. Pour ce qui est de la formation de la presse écrite, c’est une continuité de plusieurs formations sur l’utilisation des outils médiatiques comme la radio, le web, pour la communication. Ils ne travaillent pas totalement sur l’information, mais plutôt dans la communication. Ce sont des jeunes de 15 ans et plus, avec une passion qui est la communication. Nous leur donnons les outils pour améliorer leurs connaissances. Peut-être petit à petit, ils s’intéresseront à l’information », a expliqué Combo Soulaïmana.
Futurs journalistes
Ces jeunes peuvent constituer plus tard une pépinière pour les médias de l’île, qui manquent généralement de journalistes qualifiés. «Ces jeunes sont un atout majeur sur la couverture des informations sociales. Nous voulons qu’ils fassent de la communication sociale. Ce secteur, qui constitue la vie, est très oublié. Quand on parle des médias, d’habitude, ce sont des thèmes liés à la politique, à l’économie», déplore le formateur. «Ces jeunes peuvent devenir de grands journalistes s’ils poursuivent le rêve et parce qu’ils ont fait le tour de ce qu’il y avait à savoir sur la rédaction d’articles pour la radio, le web et aujourd’hui, la presse écrite », a affirmé Nassila Ben Ali.
De plus en plus de jeunes envisagent de devenir journalistes. Le métier est devenu pour eux passionnant. Pour les jeunes des clubs des adolescents, cette formation sur la presse écrite «est la première». Ils n’ont pas bénéficié de la formation sur la radio et le web. Assimati Moussa, étudiante de 19 ans en lettres modernes françaises au Centre universitaire de Patsy, en est une des bénéficiaires. Pour elle, le journalisme est une possibilité. «Le journalisme est un domaine vraiment intéressant. J’en ai entendu parler depuis très jeune. Les formations se sont très bien passées. De très bons formateurs. Je préfère la presse écrite parce que je n’arrivais pas à me concentrer sur les formations précédentes. Il y a une éventualité que je devienne journaliste dans le futur », a-t-elle dit.