L’équipe pays des Nations Unies en Union des Comores publie, chaque année, le rapport de l’année précédente. Un rapport qui expose les activités engagées par les différentes agences onusiennes et qui décrit l’exercice budgétaire de l’année écoulée. Pour l’année 2021, le chef de la diplomatie comorienne, Dhoihir Dhoulkamal, et le coordonnateur résident du Système des Nations Unies en Union des Comores François Batalingaya ont mis l’accent sur une «bonne coopération de partenariat entre les Comores et les Nations-unies».
Le ministre des affaires étrangères a résumé les relations entre les Comores et le Snu en deux mots «Union et Action, tels sont les mots-clés qui caractérisent la coopération et le partenariat entre l’Union des Comores et le système des Nations Unies (Snu)». Il a ajouté : «c’est, en étant unis dans l’action que le partenariat très apprécié entre le gouvernement comorien et les Nations-unies que l’Union des Comores pourra atteindre les objectifs fixés tant à l’échelle nationale qu’à l’échelle internationale».
Un accompagnement pendant l’année 2021
Pour terminer, Dhoulkamal a affirmé que «la signature du Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable 2022-2026 témoigne de cet engagement commun, de réaliser l’Agenda 2030 des Nations Unies et l’Agenda 2063 de l’Union africaine, en lien avec le Plan Comores Emergent 2030».
De son côté, le coordonnateur résident du Système des Nations-unies en Union des Comores François Batalingaya, affirme que «les agences onusiennes ont accompagné le gouvernement, tout le long de l’année 2021», dans les différents domaines, citant les «efforts d’atténuation des effets de la pandémie du Covid-19 sur ou dans les secteurs de «la santé, éducation, l’eau, hygiène et assainissement» , dans le secteur de «Croissance inclusive, emplois décents, et réduction des inégalités», dans le domaine de «gouvernance et droit de l’homme» et enfin le «changement climatique, résilience, risques et catastrophes».
Le chef du bureau des Nations-unies aux Comores a rappelé que «2021 est la dernière année de mise en œuvre du Plan-cadre des Nations Unies pour l’aide au développement (Pnuad 2015-2021). Ce qui amorce un tournant décisif dans l’histoire de la coopération entre l’Onu et les Comores, et qui redéfinit les rapports de partenariat en lien avec la réforme des Nations Unies qui a eu lieu en 2018».
Le fonctionnaire onusien a évoqué la signature du «Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable 2022-2026, entre les Comores et l’Onu-Comores le 26 juillet 2021, en présence du président Azali Assoumani». Selon Francois Batalingaya «le cadre de coopération remplace ainsi le Pnuad pour devenir, à partir de 2022, la feuille de route et le programme unique de tous les organismes onusiens aux Comores», précisant «qu’il est articulé autour de 4 piliers du programme de développement de l’Onu qui sont : Planète, Peuple, Prospérité et Paix auxquels s’ajoute le pilier transversal Partenariats. Ce Cadre de coopération s’accompagne aussi d’un élargissement de l’équipe pays des Nations Unies qui passe de 14 à 21 agences».
À en croire les responsables du bureau des Nations-Unies à Moroni, «la mise en œuvre du Pnuad au titre de l’année 2021 est basée sur le plan de travail conjoint signé par l’équipe pays des Nations Unies en Union des Comores et le gouvernement des Comores. Ce plan de travail a fait l’objet d’une allocation budgétaire totale de de 22 274 155 Usd dont 17 239 194 Usd ont été dépensés, ce qui porte le taux d’exécution financière à 77,4%».
Plus de 17 millions de dollars utilisés en 2021
Ce budget 2021 a été réparti en quatre grandes parties sous l’appellation d’effets). L’effet 1 : croissance inclusive, emplois descent et réduction des inégalités. On apprend que «le budget prévu est de 2. 253 435 dollars. Les ressources allouées sont de l’ordre de 2 035 065 dollars alors que les ressources dépensées sont estimées à 606 238 dollars».
S’agissant de l’effet2 «Santé, éducation, eau, hygiène et assainissement», le coordonnateur nous parle «d’un budget prévu de 4 946 177 dollars avec des ressources allouées chiffrées à 5 917 577dollars et des ressources dépensées estimées à 5 824 966 dollars». L’effet 3 «Gouvernance et droit de l’homme», le montant indicatif «est de 1 622 695 dollars, les ressources allouées sont de l’ordre de 1 749 232 dollars alors que les ressources dépensées sont évaluées à 1. 072 005 dollars».Enfin, l’effet 4 «Changement climatique, résilience, risques et catastrophes», le budget prévu est «de 9 438 526 dollars, les ressources programmées sont estimées à 12 572 381 dollars mais les ressources dépensées sont de l’ordre de 9 735 985 dollars».
