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Naufrage du Merci II : Le navire gît à plus de 400 mètres de profondeur, 50 tonnes de gasoil à son bord

Naufrage du Merci II : Le navire gît à plus de 400 mètres de profondeur, 50 tonnes de gasoil à son bord

Société | -   Dayar Salim Darkaoui

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Le Merci II, un navire battant pavillon tanzanien, a fait naufrage vendredi 19 janvier vers 2 heures du matin au large de l’île de Mwali. Les quatre passagers et neuf membres d’équipage, retirés à bord à l’aide d’un canot de sauvetage, ont été remorqués par des pêcheurs jusqu’à Hoani. Le Merci II était censé ravitailler en carburant l’île de Djumbe Fatima. II transportait 50 tonnes de gasoil. Le navire reste jusqu’à présent introuvable. Aucune fuite n’a été pour le moment constatée. Une cellule de crise a été mise en place. Des plongeurs ratissent la zone, pendant qu’un matériel de pompage va être acheminé de Ndzuani à Mwali.

 

Le Merci II, navire battant pavillon tanzanien, a fait naufrage dans la nuit du vendredi 19 janvier 2018. Il avait à son bord quatre passagers et neuf membres d’équipage. Tous s’en sont sortis indemnes.

Le navire avait quitté le port de Moroni le jeudi 18 janvier, à 13 heures et 10 minutes, en direction de l’île de Mwali. Le commandant du navire avait appelé les autorités portuaires, le lendemain vers minuit, pour signaler la perte de l’une des hélices, prise autour d’une corde.

Le navire avait réussi malgré tout, avec l’aide de la seconde hélice, à poursuivre sa route vers Mbwangoma. Une heure plus tard le commandant rappellera pour cette fois-ci signaler la perte de la seconde hélice.

Vers 2 heures du matin, il annonce l’abandon du navire, qui était en train de prendre l’eau. Le Merci II était alors à 3 kilomètres environ des côtes mohéliennnes, entre Hoani et Domoni. Les treize passagers et membres d’équipage prendront place à bord d’un un canot de sauvetage. Voguant au gré du courant, ils seront remorqués par des pécheurs jusqu’à Hoani.

Le Merci II était censé ravitailler en carburant l’île de Djumbe Fatima. Il transportait 50 tonnes de gasoil. Le navire n’a pas jusqu’ici été localisé.
Une cellule de crise a été mise en place par l’Agence nationale des affaires maritimes (Anam), la direction de l’environnement, le ministère des Transports, la direction des hydrocarbures et la Direction générale de la sécurité civile. Les gardes-côtes ont été mobilisés pour la recherche du navire.

Des plongeurs de la sécurité civile ratissent la zone pour essayer de le localiser. Une première nappe (légère) de gasoil a été identifiée à 2 kilomètres et demi des côtes de Hoani. Une seconde, plus importante, à environ 10 kilomètres. Cette nappe se trouverait sur la route suivie habituellement par les bateaux, à plus de 400 mètres de profondeur.

Il s’agirait, selon le commandant du port de Moroni dépêché sur place, Saïd Maoulida, du “carburant journalier du navire”. Pour l’heure, dit-il,

 

aucune fuite, sur les 50 tonnes de gasoil transportées, n’a été constatée. Fort heureusement, la coque du Merci II est très résistante. Pour qu’il y ait fuite, il faudrait que les boulons lâchent ou que les balustres rompent par usure.


Les dégâts environnementaux, en cas de déversement du carburant dans la mer ne sont pas négligeables. “La menace est permanente. Tous les moyens ont été mis en  œuvre pour palier à tout risque. Une expertise étrangère va être sollicitée pour localiser le navire. En attendant, un matériel de pompage a été acheminé à Mwali, au cas où une fuite se déclenche”, déclare le directeur de l’environnement, Elamine Youssouf Mbechezi,.

Un budget a été alloué pour la suivie des recherches. Une équipe de 9 personnes parmi lesquelles le directeur général de la sécurité civile, chargé de leur coordination, Ismaïla Mouigni Daho, est actuellement sur place. Des plongeurs venus de Moroni, appuyés par les pêcheurs locaux, sondent les lieux.


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