Le ministre des Transports maritimes s’est entretenu hier, lundi au ministère, avec les responsables de l’unité de garde-côte, la société comorienne des Ports (Scp), et l’Agence nationale maritime (Anam). Les échanges ont eu lieu suite au naufrage, samedi 22 mai, d’une barque au large d’Uropveni, faisant huit morts dont deux femmes et six enfants.Après la réunion, le ministre des Transports, Djae Ahamada Chanfi a présenté ses condoléances aux familles des défunts.

Un arrêté interdisant la traversée des barques

Il a fait savoir que le ministre de l’Intérieur Mohamed Daoudou et lui se sont rendus chez des familles où ils ont présenté les condoléances au nom du gouvernement. Il explique qu’avant cela, ils se sont d’abord rendus à Uropveni puis à Foumbouni pour constater de visu les opérations de sauvetage et de prise en charge. «Nous nous sommes rendus à Uropveni ainsi qu’à l’hôpital de Fumbuni pour rendre visite aux blessés qui y ont été admis avant d’aller à Shindini, où on a assisté à l’enterrement d’un des enfants morts au naufrage», dit-il en poursuivant que «nous nous sommes enfin rendus à la brigade de Fumbuni, où on a visité les rescapés».

Le ministre des Transports a déclaré qu’une enquête judiciaire ouverte samedi est en cours. «Un arrêté ministériel en date du 20 avril 2020 interdit formellement toute traversée des barques transportant des hommes et des animaux de Shindini ou d’Uropveni à destination de Ndzuani, l’acte a été signé par Mohamed Daoudou, l’ancien ministre des Transports, Bianrifi Tarmidhi, et l’ancien vice-président Moustadroine Abdou».

Le ministre Djaé Ahamada Chanfi constate qu’’il y a eu une défaillance sur la surveillance des deux points d’embarcation de Shindini et celui d’Uropveni, par les entités qui ont été censés surveiller les lieux», annonçant rendre à la presse les résultats de l’enquête en cours, dans les meilleurs délais.

Adabi Soilihi Natidja