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Ndzuani I Des journalistes formés sur la lutte contre les épidémies

Ndzuani I Des journalistes formés sur la lutte contre les épidémies

Société | -

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Hier jeudi, une session de formation sur la lutte contre les épidémies s’est déroulée à Mutsamudu, dans l’île de Ndzuani, et a réuni médecins et journalistes de divers médias. Une initiative des points focaux de la communication des risques et d’engagement communautaire (Crec).Les Comores, confrontées dans le passé à plusieurs épidémies majeures comme la dengue de 1992-1993 et le chikungunya de 2004-2005, ont concentré la discussion sur deux sujets brûlants : le choléra et le Mpox, une urgence sanitaire mondiale.

488 847 individus vaccinés

Le docteur Samir Mohamed, de la Direction régionale de la santé à Ndzuani, a souligné l’importance de la prévention active, notamment en cette période de rentrée scolaire. «Nous surveillons étroitement les frontières pour prévenir l’entrée du Mpox et d’autres maladies potentielles», a-t-il assuré.Des statistiques alarmantes sur le choléra ont été partagées : depuis le début de l’épidémie le 4 mars, 10 433 cas ont été enregistrés, dont 152 décès au niveau national. À Ndzuani, 9 126 cas ont été recensés, avec 126 décès. La campagne de vaccination, ciblant 872 301 personnes aux Comores, a vacciné 488 847 individus, jusqu’à présent.


La vaccination a montré des résultats prometteurs : après son déploiement, le nombre de cas a chuté, confirmant son efficacité dans la prévention immédiate. Toutefois, des disparités subsistent entre les districts, Pomoni se distinguant avec un taux de vaccination dépassant 172 %, tandis que Wani, Sima et Domoni présentent des taux plus bas. «La lutte contre les épidémies exige une action multisectorielle et l’engagement de chacun à tous les niveaux de la société», a insisté le docteur Mohamed. «C’est un combat collectif pour la santé publique, où les mesures préventives jouent un rôle crucial, comme nous l’avons vu durant la pandémie de Covid-19», a-t-il ajouté.Le vaccin contre le choléra reste disponible et offre une immunité d’un an. Cette session a surtout mis en avant l’importance de la coordination entre les acteurs de la santé, les médias et la communauté pour faire face efficacement à la lutte contre les épidémies.

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