Les faits remontent à plusieurs semaines : un scandale secoue la police à Ndzuani. Un policier de l’île est accusé d’avoir violé une femme malgache au commissariat-même. Selon des sources proches de l’affaire, la victime avait été arrêtée pour motif illégal ; elle n’avait pas de visa qui lui permettait de rester sur le territoire. Cependant, elle aurait subi des violences sexuelles de la part de l’officier en charge de son dossier. La gravité de cette affaire est d’autant plus importante vu que c’est une première dans l’ile.
Le suspect, qui a été placé sous contrôle judiciaire, a été transféré à la prison de Koki en attendant son procès pour « viol ». Dans l’attente de son jugement, les autorités judiciaires ont lancé une enquête pour faire la lumière sur toute l’affaire. Des voix s’élèvent déjà pour demander la mise en place de mesures strictes pour empêcher que cela ne se reproduise. Contacté par Al-watwan, une source proche de l’enquête a confirmé les faits. Toutefois, cette dernière a souhaité garder l’anonymat. « Les faits se sont produits il y a longtemps, une procédure a été engagée, la personne en question est poursuivie et est actuellement en prison », a déclaré cette source. Cette nouvelle a suscité une vive émotion dans l’ile, et de nombreux habitants ont appelé à la punition sévère de l’officier de police responsable.
La police des Comores se retrouve une fois de plus sous les projecteurs pour de mauvaises raisons, alors qu’un autre scandale impliquant un policier a émergé sur les réseaux sociaux.En effet, sur le réseau social Twitter, un agent de la police nationale partage régulièrement des contenus obscènes, dévoilant ainsi sans complexe son obsession sexuelle.
Des policiers en roue libre
Ce dernier fait des commentaires explicites sur ses envies sexuelles, le tout en affichant sa photo et en déclinant son poste ainsi que son numéro de téléphone.Les internautes ont vivement réagi, certains exprimant leur indignation face à un tel comportement de la part d’un fonctionnaire censé incarner un comportement exemplaire. « Sérieusement, c’est ça l’image que notre armée véhicule en 2023 ? On se demande bien ce qui se passe réellement dans les commissariats de police et gendarmerie, ainsi que dans les casernes de l’And », a, par exemple, écrit un utilisateur choqué, qui n’a toutefois pas su faire la différence entre la police et l’Armée nationale de développement.
