Selon le témoignage d’un habitant de la ville, beaucoup d’efforts ont été engagés par des volontaires pour les sauver. Mais la gravité de leurs blessures, ajoutées aux conditions climatiques très difficiles (fortes pluies), n’ont pas aidé à ces volontaires à les transférer à temps à l’hôpital. La jeune mère a laissé au monde un bébé de six mois.
Ce drame est le résultat indirect des fortes pluies qui s’abattent à Ndzuani depuis déjà plusieurs mois. Celles-ci ont déjà causé de nombreux éboulements et endommagé des routes dans plusieurs endroits, sans faire de victimes humaines, jusqu’à ce drame du lundi. Ce énième accident mortel pose par ailleurs le problème de l’efficacité et de la disponibilité des services de sécurité civile dans l’île.
Il faut savoir qu’une seule caserne des sapeurs-pompiers existe jusqu’à présent à Ndzuani. Il est basé plus précisément à Mirontsi. L’intervention de ces derniers, en cas d’urgence, se limite donc dans la zone située entre la préfecture de Mutsamudu et celle de Wani