Plusieurs institutions du secteur public et privé ont répondu à l’appel du mouvement Ngo’shawo de consacrer deux journées d’orientation pour les jeunes en quête de suivi scolaire et universitaire. L’activité a été officiellement ouverte mardi 5 mars à l’institut universitaire de Technologies (Iut) à Moroni. Des expositions, des stands et une table ronde étaient mis à la disposition du public. Tout comme des ateliers sur les opportunités d’emplois dans le pays. «C’est quoi un bon métier ?». Tel était le thème central abordé à travers la table ronde animé par l’écrivain comorien Aboubakar Saïd Salim.
Selon Ibrahim Youssouf, un élève de la classe de terminale, cette activité lui a permis de comprendre le lien existant entre l’école et l’univers professionnel. Selon lui, de telles activités doivent faire partie des programmes scolaires. Pour lui, cela permettra aux élèves et étudiants d’avoir» le goût d’apprendre et de mieux s’orienter «. Les conférenciers ont tenu à montrer au public la différence entre les métiers dits «rentables» et les autres dits «désirables». «Ces métiers qu’ils soient nobles, rentables ou non, ils demandent de bonnes formations et surtout des orientations convenables», a-t-on mentionné.
L’Université des Comores n’offre pas suffisamment de formations adaptées aux besoins des jeunes, selon de nombreux ressortissants de cette institution présents à l’ouverture. Certains élèves et étudiants de nombreux établissements, rencontrés en marge de cette journée d’orientation, ont exprimé leur étonnement par rapport au décalage entre les acquis théoriques et les exposés présentés par les conférenciers. Interrogé en marge des activités, le responsable éducatif de Ngo’shawo, Abdourahamane Said Hassani, a montré l’importance qu’attachent plus de 600 adolescents qui ont pris part à cet évènement. Les activités se sont poursuivies encore hier mercredi à l’Ecole de médecine et de santé publique (Emsp).
Hamidou Ali