Chères lectrices, chers lecteurs et chers partenaires, en ce début de nouvel an, je m’associe avec tout le personnel de votre journal pour vous présenter nos vœux de bonheur, de bonne santé et de réussite. Que vos ambitions se concrétisent à merveille en cette année qui s’annonce de bon augure. Que Dieu puisse vous donner la force de surmonter les difficultés qui vous préoccupent. Que vos espoirs s’ouvrent sur des perspectives porteuses d’avenir pour vous-mêmes et vos proches. Le pays vient de négocier au mieux un virage vers son développement. A Paris au mois de décembre dernier, le gouvernement a su convaincre ses partenaires et a su mieux vendre son plan Comores Emergentes (Pce). Le deuxième dans l’histoire contemporaine du pays après le plan quinquennal du feu président Ali Soilih Mtsachiwa. Dans cette trajectoire que le président de la République vient de placer nos îles, le trajet ne saura se faire sans une presse forte et responsable. Une presse libre et professionnelle. Des journalistes de qualité pour produire des informations de qualité. Un journalisme plus approfondi et rigoureux.
Car c’est grâce à ses pertinents reportages et ses enquêtes approfondies que l’opinion sera informée, par exemple de la réalisation d’une infrastructure quelque part. Parallèlement, les autorités sauront les difficultés rencontrées et les insuffisances à combler par rapport à ses réalisations. Le rôle de la presse s’avère surtout important dans la guerre contre la corruption que le président de la République vient de déclarer dans son discours prononcé à l’occasion du nouvel an. Elle doit jouer pleinement son rôle de lanceur d’alerte, d’éveil de la conscience sur les facteurs qui portent préjudice à toutes les initiatives visant au développement du pays et à l’épanouissement des citoyens. Mais pour qu’elle joue parfaitement son rôle, elle doit évoluer dans un cadre de réelle liberté. Elle doit s’acquitter de sa mission ô combien difficile sans qu’elle soit exposée à des poursuites ni toute sorte des menaces ou toutes pressions d’intimidation. Sur ce point, les signaux sont plutôt positifs si l’on tient compte du code de l’information en gestation et la volonté du gouvernement à tenir des assises pour la presse. Il est évident que le rôle de la presse dans cette vision des Comores Emergentes est incontournable. Mais parler d’une presse de qualité sans aborder la question de l’investissement à y consentir, c’est de la chimère.
Comme l’information de qualité a un coût, la presse de qualité a elle aussi un coût. Mes vœux, c’est de voir des journalistes suffisamment formés et de plus en plus mieux outillés pour faire face aux enjeux actuels. Mes souhaits, c’est de voir une presse publique et privée, soutenue davantage et de plus en plus sortie dans la précarité.
Dans le cadre de votre journal, l’aménagement et les réformes se poursuivent d’une année à une autre. Si l’année 2018 était axée sur la création d’un cadre de travail approprié, l’année 2019 était plutôt celle de renforcement des outils et des capacités des journalistes.
Par le concours de nos partenaires, le parc informatique a été renforcé ainsi que le service multimédia. Le ¾ des journalistes qu’emploi Al-watwan Presse édition ont beneficié des formations de perfectionnements aussi bien à l’extérieur du pays que sur place, grâce aux efforts de ces mêmes partenaires à l’endroit desquels nous renouvelons nos remerciements. Cet élan de réforme se poursuit en cette année 2020 avec la nouvelle maquette entièrement remodelée s’inscrivant dans la tendance générale et qui sera disponible dans les kiosques dès le lundi 6 janvier 2020. Inchallah ! Que Dieu protège l’Etat et la nation comorienne. Encore une fois bonne et heureuse année 2020 !
Maoulida Mbaé