Mohamed Abdallah Halidi alias “Mon Garçon”, a été inhumé hier jeudi dans sa ville natale de Mutsamudu. Le corps du défunt est arrivé à l’aéroport de Wani à 16h 30 noir de monde. Sa famille, ses amis proches et les habitants de l’île de Ndzuani ont accompagné, leur père vers sa dernière demeure au cimetière de la médina de Mutsamudu.
À 17h00, une première prière funéraire a été exécutée à la mosquée de vendredi de Hombo, aux côtés de sa résidence. Plus d’une centaine de personnes s’étaient réunis. On y a vu des proches intimes, des fidèles, des hautes personnalités politiques et religieuses nationales.

“Mon Garçon n’était pas tout simplement un homme d’affaires mais aussi un homme social, religieux, humble, généreux et affectueux”, a lâché Mirhane alias Mtukufu sous le choc. Le président sortant de la chambre de commerce et d’industrie de Ndzuani, Soyad Mohamed, regrette la disparition “d’un homme d’affaires modèle aux yeux des partenaires étrangers, tant dans la confiance que dans la réussite aussi”.

Il ajoute : “nous ne l’avons jamais vu disputer avec qui que ce soit. Il a pu embaucher plusieurs personnes dans ses entreprises. Cette disparition est pour nous tous les Comoriens une perte immense. Il était un modèle à suivre. Nous espérons voir ces enfants perpétuer son œuvre”, a-t-il souhaité.

Le directeur de cabinet du gouverneur de Ndzuani, Mohamed Moussa, n’a pas caché sa douleur. “Nous regrettons la disparition de notre grand ami”, a-t-il souligné. “Mon Garçon c’est d’abord un grand pilier parmi les piliers de la ville de Mutsamudu, un grand notable issu d’une grande famille, un grand homme d’affaires mais il faut savoir que tout repose sur la volonté d’Allah”, a ajouté le premier collaborateur d’Anis Chamsidine.

Un commerçant modèle

“L’économie de Ndzuani est vraiment touchée, parce qu’il était parmi les grands commerçants de l’île. Donc, nous devons immédiatement y réfléchir”, souligne encore le directeur de cabinet du gouverneur. Vers 17h40, et après un dernier hommage de sa famille, le corps escorté est dirigé vers la médina de Mutsamudu, sous les chants de la confrérie Shadhuli Alyachourtua.

Plusieurs personnes l’attendaient pour assister à la dernière prière mortuaire après la prière de maghrib à la grande mosquée de vendredi de Mutsamudu. Mohamed Abdallah Halidi laisse derrière lui trois filles et une veuve. Paix à son âme.

Djalal-eddine M. Moindze