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Obligation du port du masque I  Une amende de 7.500 francs pour les contrevenants

Obligation du port du masque I  Une amende de 7.500 francs pour les contrevenants

Société | -   Ali Abdou

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Le ministre de la Justice a fait recours, d’après son collègue de l’Intérieur, à la loi portant code de contravention, notamment celle de deuxième classe, et une amende de 7.500 francs a été fixée pour tous les contrevenants à ce décret du chef de l’État.

 

Le ministre de l’Intérieur a publié un arrêté N°20-035, portant mise en application du décret présidentiel suite à la publication du décret N°20-094/Pr, portant allègement de certaines mesures prises pour faire face à la propagation de la pandémie de Covid-19, lequel a rendu obligatoire le port du masque sur le territoire national.
Mohamed Daoudou a annoncé que cet arrêté est suivi par des notes circulaires de tous les préfets, pour veiller au respect strict de la décision du président de la République sur le sol comorien.

Le ministre de la Justice a fait recours, d’après son collègue de l’Intérieur, à la loi portant code de contravention, notamment celle de deuxième classe, et une amende de 7.500 francs a été fixée pour tous les contrevenants à ce décret du chef de l’État. En cas de récidive, l’amende passera de 7.500 à 15.000 francs. Mohamed Daoudou a souligné que, comme le cas du couvre-feu, la libération des contrevenants sera conditionnée au paiement de l’amende. «Les services de recouvrement du Trésor public seront présents dans les brigades de la gendarmerie et de la police nationale pour enregistrer les amendes», a-t-on indiqué.

Le ministre de la sécurité intérieur a tenu à saluer le comportement de la population qui, en cette première journée marquant le début de l’application effective du décret présidentiel, a respecté cette mesure qui tend à préserver sa sécurité en cette période de crise sanitaire mondiale. «Et connaissant la maturité des Comoriens et l’importance qu’ils accordent à leur santé, je n’en doute pas de leur collaboration pour éradiquer ce virus sur le sol comorien», déclare-t-il.

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