La troisième édition du concours de l’Ohada intitulé « Génie en herbe » a été organisée le samedi 22 juillet à l’Institut universitaire des technologies (Iut) de l’Université des Comores avec la participation de 12 jeunes majoritairement diplômés de l’établissement. Trois candidats seront présélectionnés pour représenter les Comores à un concours international qui se tiendra en octobre prochain en République démocratique du Congo (Rdc). L’épreuve de 3 heures de temps faisait appel à une connaissance approfondie de l’Ohada et une solide culture générale du droit.
La correction sera assurée par le responsable scientifique local de l’Ohada. Ce dernier prendra en charge, avec ses partenaires, le déplacement des jeunes présélectionnés, selon le secrétaire général du club « Ohada Océan Indien » et responsable technique du concours, Me Ibouroi Askandar. Les résultats vont tomber ce mardi 25 juillet, nous dit-on. A en croire Me Ibouroi Askandar, les trois lauréats seront suivis par des professionnels du droit qui vont les aider à être au même niveau que les autres challengers des 17 Etats membres. «Les candidats qui représentent les Comores enregistrent toujours de bons résultats mais leur niveau ne leur permet pas malheureusement d’arriver au premier rang », a souligné Me Ibouroi Askandar.
Les 17 Etats membres de l’Ohada organisent, depuis déjà 14 ans, une présélection pour choisir trois concurrents qui prennent part à l’édition de l’année. L’Ohada assure, entre autres missions, l’harmonisation et la modernisation du droit des affaires en Afrique dans le but de garantir et promouvoir un meilleur environnement juridique attractif pour les investisseurs et les entreprises.Pour sa deuxième participation au concours, Nadhur Radjabou fera savoir que «la présente édition est plus compliquée par rapport aux précédentes, mais étant des hommes de droit, nous arrivons néanmoins à nous en sortir ». Le directeur général de l’Iut, Ahmed Bacar, parlera d’une évaluation des ressources en matière de droit au niveau de nos îles. «Nous assurons une bonne sécurisation du concours et une meilleure transparence des résultats car les trois lauréats vont devoir nous représenter au niveau mondial», a-t-il conclu avant d’appeler les lauréats à «mieux défendre notre pays au sein de la grande famille de l’Ohada».