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Opération Wuambushu I Une journée de sensibilisation au Lycée Said Mohamed Cheikh

Opération Wuambushu I Une journée de sensibilisation au Lycée Said Mohamed Cheikh

Société | -

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Le gouverneur de l’île de Ndzuani multiplie les rencontres avec la population comorienne pour faire la lumière sur l’opération Wuambushu et ses conséquences. Après s’être entretenu dimanche dernier avec la société civile et les différents collectifs luttant contre cette opération initiée par la France, ce lundi, Anissi Chamsidine est allé rendre aux élèves du Lycée Said Mohamed Cheikh de Moroni.

 

Le gouverneur de l’île De Ndzuani a procédé à une conférence de sensibilisation, dans le cadre de l’opération Wuambushu ce lundi au lycée Said Mohamed Cheikh de Moroni. Une conférence à laquelle une vingtaine d’élèves du Lycée ont tenu à assister avec des question par rapport à l’opération Wuambushu, «C’est une grande occasion pour moi à ne pas ignorer, le fait de venir animer cette conférence ici car ce lycée représente un symbole pour le pays et a été l’objet de plusieurs combats», a déclaré le gouverneur Anissi Chamsidine.


En outre, il s’agit d’une journée consacrée pour un éveil de conscience quant à l’opération Wuambushu, ses conséquences et ses dégâts, mais aussi de l’occupation de l’île comorienne de Mayotte par la France en général, «il est temps pour vous chers élèves de commencer à réfléchir et à voir la France autrement, car cette dernière est certes un partenaire mais pas une amie à cause de tout ce qu’elle a pu faire depuis l’ère coloniale et ce qu’elle continue de créer jusqu’à aujourd’hui», a rajouté par la suite Anissi Chamsidine. Ce dernier, réitère également que le fait qu’un Comorien de France n’est plus considéré comme «un clandestin » et que par conséquent à Mayotte, il est considéré ainsi est un fait inadmissible.

Les conséquences et les dégâts de l’opération

Il observe cette opération comme un élément déclencheur d’un éventuelle chaos du pays que la France essaye de nous imposer, «l’élection du président Azali à la tête de l’union Africaine constitue un obstacle pour la France qu’elle était obligée de mettre en pratique l’opération Wuambushu pour tourner l’attention vers autre chose», a attesté le gouverneur.Par ailleurs, cette réunion a fait l’objet de plusieurs interventions de la part des élèves. «Nous remercions le gouverneur de l’île de Ndzuani pour sa venue, l’occasion de nous parler de ce qui se passe à Mayotte. Ce qui se passe là bas fait mal à chacun de nous car l’hymne national nous rappelle que les 4 îles sont issues du même sang», a exprimé Halifa Ali, un élève de 1ère.

Par Nakib Issa (stagiaire)

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