Le gouvernement a organisé hier, jeudi 8 mai, au ministère des Affaires étrangères, un atelier pour exposer les nouvelles dispositions contenues dans le décret relatif aux cérémonies officielles et publiques, mais aussi le décret relatif à la délivrance des passeports diplomatique et de de service. Ont été présent à ce séminaire, le président de la République, Azali Assoumani, le président de l’Assemblée nationale, les trois gouverneurs des îles, les membres du gouvernement, des ambassadeurs et hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères.
À l’occasion, le ministre des Affaires étrangères, Mbae Mohamed, a dévoilé l’ordre du jour. Selon lui, l’objectif du séminaire est de voir les dispositions prévues par le décret n°25-022/Pr, relatif aux cérémonies officielles ou publiques, notamment les présences et honneurs civils et militaires. Le séminaire concernait également le décret n°24-176/Pr relatif au passeport diplomatique, ainsi que le décret n°24-177/Pr relatif au passeport de service. S’agissant des passeports diplomatique et de service, le chef de la diplomatie comorienne a indiqué que le gouvernement a engagé des réformes pour «soigner l’image des Comores à travers les détenteurs des passeports diplomatique et de service ».
Respect des conduites protocolaires
De son côté, le secrétaire général du gouvernement a expliqué que l’atelier de travail est consacré à la «bonne application de plusieurs décrets essentiels à la conduite protocolaire et administrative de notre pays». Nour El-Fath Azali a parlé des préséances des évènements et cérémonies organisées par l’administration publique en présence des hautes autorités. Pour lui, «il y a toujours un flottement sur la manière d’accueillir les hautes autorités en suivant le protocole» lors des évènements.
Le secrétaire général du gouvernement a aussi parlé du respect de décret relatif à l’utilisation des passeports diplomatiques et passeports de service. «Les passeports diplomatiques sont les garants de la sécurité juridique et de l’image de l’Union des Comores à l’étranger. Il est absolument crucial de mettre de l’ordre sur l’utilisation rationnelle de ses outils», a-t-il insisté.
Revenant sur l’importance de l’atelier, Nour El Fath Azali a tenu à souligner que ce dernier n’est pas une simple rencontre de validation. Il s’agit à l’en croire d’»une initiative de sensibilisation sur des textes importants pour le fonctionnement de notre administration».
Après avoir rappelé la note circulaire relative à l’autorisation des missions à l’étranger, ransmise aux différents départements ministériels et autres institutions, le Sgg affirmera qu’il est «important de considérer toutes les missions à l’étranger en termes de leur pertinence par rapport à la mise en œuvre du plan Comores émergent et des résultats que ces derniers apporteraient à notre pays». «Il est inacceptable que des personnes envoyées en mission reviennent et ne soumettent pas le moindre rapport de mission», a-t-il déploré avant de lancer les travaux qui ont suivi. Nous reviendrons dans nos prochaines éditions sur les conclusions avec plus de détails sur les décrets cités.
